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3e édition d'Ethical Fashion Show, pour une mode "belle et bonne"

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11 oct. 2006

PARIS, 11 oct 2006 (AFP) - La 3e édition d'Ethical Fashion Show, salon de mode éthique, s'ouvre vendredi 13 octobre à Paris pour présenter la création éthique mondiale mais aussi susciter des débouchés commerciaux pour les exposants.


Ethical Fashion Show 2006

Une soixantaine de créateurs de mode sont attendus pour cette édition qui se tiendra pendant quatre jours au Tapis Rouge, ancien grand magasin du Xe arrondissement reconverti en centre de conventions et de réceptions. Ils viennent de plus d'une vingtaine de pays du Nord comme du Sud parmi lesquels la Mongolie, la Thaïlande, le Cambodge, l'Inde, Madagascar, le Nigéria, le Mozambique, le Sénégal, le Brésil, l'Argentine, le Pérou...

Le salon, ouvert au public le dimanche, propose plusieurs défilés, tables rondes, films et décernera deux prix.

Ethical Fashion Show entend "prendre en compte les préoccupations grandissantes du public" en matière de consommation éthique, donner à réfléchir mais aussi "inspirer et faire rêver en prouvant que la mode peut être belle et bonne", expliquent les organisateurs.

Créé par une ancienne styliste et publicitaire, Isabelle Quéhé, il se veut un salon de mode, loin de toute image poussiéreuse, baba ou ethnique. La mode présentée est "solidaire" mais aussi "tendance".

Les designers participants doivent signer une charte de bonne conduite qu'ils s'engagent à respecter lors de la réalisation de leurs produits (se conformer aux normes de l'Organisation Internationale du Travail, réduire l'impact environnemental, travailler avec les artisans locaux).

Pour les designers du Sud, montrer leur travail à Paris, "c'est une ouverture", souligne Isabelle Quéhé. "Ils n'ont pas forcément un public suffisant pour développer leur production dans les pays du Sud". L'idée est donc de "rameuter un maximum d'acheteurs et de trouver des réseaux de distribution", explique-t-elle à l'AFP.

La première édition, en novembre 2004, s'était tenue "avec très peu de gens qui y croyaient" et avait réuni une vingtaine de créateurs, se souvient-elle. Elle avait "mis deux ans à la monter". L'idée d'organiser un défilé de mode éthique avait soulevé "très peu d'enthousiasme dans le milieu de la mode".

La première année, le but était de faire connaître le salon aux journalistes. "La deuxième année, on a commencé à communiquer auprès des acheteurs", raconte Mme Quéhé. L'année dernière, "il y a eu des acheteurs" et "on a fait un vrai travail de référencement, de centrale d'achat", se réjouit-elle.

Les exposants paient une participation au salon qui bénéficie par ailleurs d'aides financières de divers partenaires privés et publics, dont la Délégation interministérielle à l'innovation, à l'expérimentation sociale et à l'économie sociale (DIIESES), la Ville de Paris, le Fonds social européen.

Par Dominique SCHROEDER

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