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26 janv. 2017
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André : le directeur général de l'enseigne candidat à la reprise ?

Publié le
26 janv. 2017

La direction du groupe Vivarte a formellement démenti l'information selon laquelle le directeur général d'André, Pascal Poulain, s'apprêterait à annoncer un plan de reprise du chausseur. Information relayée par le magazine Capital sur son site Internet, mais depuis démentie par la présidence dans l'Obs.


Le chausseur André est mis en vente par le groupe Vivarte - André


"Il (le directeur général d'André) déclare ne pas pouvoir s'exprimer sur le sujet, mais promet de communiquer rapidement"", indiquait Capital.fr. Interrogé par le magazine économique, Vivarte s'était alors refusé à tout commentaire.

"André ne sera pas vendu avant six mois. Je démens formellement cette folle rumeur. Il n’y a pas l’ombre de l’esquisse de l’ébauche d’un repreneur", répondra plus tard à l'Obs le PDG du groupe, Patrick Puy, qui souligne que le mandat de vente "n’était même pas encore signé" et qu’il en informerait au préalable les syndicats, comme la loi l’exige. 

Démenti à prendre avec prudence, Patrick Puy aimant jouer avec la réalité. Lorsque début janvier Europe 1 révelait qu’André serait mis en vente à la fin du mois, Vivarte répliquait que « André n’est pas à vendre ». Formulation aux interprétations multiples qui ne désignait que la réalité du moment.

Une autre rumeur au sein de la société prête une volonté de rachat à Christopher Descours. Celui-ci n'est autre que le petit fils de Jean-Louis Descours, qui a dirigé André de 1960 à 1996.

Le chausseur, qui compte une centaine de magasins, réalise plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie 750 salariés. André donnait à l'origine son nom au groupe Vivarte (ex-groupe André), dont la voilure se réduira bientôt à six enseignes (lire "Vivarte : quel nouveau périmètre pour le groupe ?"). 

Vivarte, étranglé par sa dette, va faire l'objet d'un nouveau plan social passant par la suppression de plus de 700 emplois et a annoncé la mise en vente de ses marques André et Naf Naf, en plus des cessions déjà en cours de Kookaï, Chevignon et Pataugas.

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