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6 mars 2018
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Avec son chic hongkongais, Anaïs Jourden signe un premier show réussi

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6 mars 2018

Derrière son visage enfantin, la toute menue Anaïs Mak cache une femme plutôt déterminée. Il y a quatre ans, elle déclarait dans une interview son intention de défiler à Paris. C’est désormais chose faite. Agée de 28 ans, cette créatrice issue de la bourgeoisie de Hong Kong a tenu mardi son tout premier show, se positionnant dans le calendrier de la Semaine de la mode parisienne un peu avant Louis Vuitton.
 

Anaïs Jourden, automne-hiver 2018-19 - PixelFormula


Formée au Studio Berçot, elle a lancé dès la fin de ses études, en 2012, sa marque de prêt-à-porter féminin Jourden (son deuxième prénom), rebaptisée cette saison Anaïs Jourden, bénéficiant d’emblée du soutien de la boutique tendance de Hong Kong, Liger, dans laquelle elle a effectué un stage avant de se jeter dans le bain.
 
Pragmatique, la jeune styliste quitte Paris après ses études pour revenir à Hong Kong, où les tailleurs sont très qualifiés et plus accessibles, lui permettant ainsi de réaliser ses premières collections capsule.

Ses créations très féminines avec leur style un brin aristo-baroque, à la fabrication soignée, ne tardent pas à séduire une flopée de célébrités, dont quelques-unes ont fait le déplacement pour assister à ce premier show.  A l’instar de la chanteuse Flore Benguigui, l’actrice australienne Adelaide Kane ou encore le blogueur de Hong Kong Mayaoo.
 
Anaïs Mak a présenté une collection pour l’automne-hiver 2018-19 tout en délicatesse, presque évanescente, avec des robes en guipure, des ensembles en tulle transparent traversés de guirlandes métalliques, des vestes style Chanel en tissus effilochés.

Anaïs Jourden, automne-hiver 2018-19 - PixelFormula


Les robes sages en popeline de coton froncées ou à volants côtoient des mises beaucoup plus sexy avec des tuniques et corsages transparents noirs ou blancs ponctués de pois, ou des bermudas de cycliste en résille portés avec des cuissardes en daim lacées ou des bottines 1900.
 
Des chemisiers en coton à grand nœud, des ensembles en velours rose layette ou encore des blousons et robes ébouriffés de fils bleu ciel étincelants complètent ce vestiaire.

Anaïs Jourden, qui a fait les vitrines de Colette à l'automne dernier, est déjà distribuée dans des boutiques top et plusieurs grands magasins comme Barneys, Lane Crawford, Isetan, Tom Greyhound et le Bon Marché.

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