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Balenciaga, l'Espagne et les costumes de Dalida dans les musées de Paris en 2017

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10 oct. 2016

Une exposition sur les relations entre Derain, Balthus et Giacometti sera l'un des temps forts de la saison 2017 des musées de la ville de Paris également marquée par le thème de l'Espagne de la mode et du costume.


Le Palais Galliera, à Paris - Di Massena


Dalida, l'art des fous, la Fête vénitienne, le calligraphe coréen Lee Ungno : « Nos musées jouent la carte de leur richesse et de leur diversité », souligne Delphine Lévy, directrice de Paris Musées, dont les quatorze établissements ont reçu 3,1 millions de visiteurs en 2015 (dont 1,7 million pour les expositions temporaires).

André Derain, Balthus et Alberto Giacometti étaient liés par une « profonde affection », mais davantage encore par une « communauté esthétique ». Le Musée d'Art moderne de la ville de Paris revisite les liens entre les trois artistes dans les années 30 (de juin à octobre).

Auparavant (de février à août), le musée présentera une rétrospective au peintre et sculpteur néerlandais Karel Appel, la première en France consacrée à ce membre du groupe CoBrA, fondé en 1948 et refusant l'opposition abstraction/figuration.

Programmée dans plusieurs lieux à l'initiative du Palais Galliera - Musée de la mode, la « saison espagnole » débutera au Musée Bourdelle avec une présentation de pièces du couturier Cristobal Balenciaga inspirées par le noir et par sa terre natale (mars-juillet).

Galliera proposera une exposition sur Mariano Fortuny, inventeur du célèbre plissé, né à Grenade mais installé à Venise. Une centaine de pièces permettront d'admirer ses talents d'inventeur et son sens de la fluidité (octobre-janvier).

Enfin, la Maison de Victor Hugo, que l'Espagne fascinait, abritera une collection de quelque 80 costumes traditionnels provinciaux (juin-septembre).

L'âge d'or de Venise

Autre dominante, le 18e siècle, de la fête galante à la peinture religieuse, s'installe au Petit Palais. Avec simultanément (mars-juillet) l'exceptionnelle collection de dessins de l'Américain Jeffrey Horwitz (Watteau, Fragonard, David...) et une relecture des chefs d'oeuvre des églises de Paris, de la Régence à la Révolution.

Le 18e, auquel le Louvre a consacré sa programmation 2016, sera aussi présent au Musée Cognacq-Jay. Mais ce sera celui de Venise qui vit alors, malgré son déclin, un âge d'or culturel, une fête permanente illustrée par Tiepolo, Canaletto, Guardi, Longhi....

A l'automne, le Petit Palais dévoilera quelque 150 pastels de sa collection. Des oeuvres de Degas, Renoir, Gauguin, Odilon Redon, entre autres, rarement exposées en raison de leur fragilité.

Autre découverte, celle de Lee Ungno, « un géant de l'art coréen contemporain », dont le musée Cernuschi possède plus d'une centaines d'oeuvres. Ce peintre et calligraphe, disparu en 1989, a longtemps vécu à Paris et côtoyé Soulages, Hartung et Zao Wou Ki (avril-septembre).

Galliera rendra hommage à Dalida qui fut habillée par de grands couturiers. Carven, Balmain, Saint-Laurent.... et a « tout osé, tout porté » (avril-août).

Le musée Bourdelle présentera une « relecture de sa sculpture à l'aune de l'archaïsme moderne », lui même abreuvé aux sources de la Grèce antique (octobre-février 2018).

L'année 2017 sera aussi celle des travaux de réaménagement dans plusieurs établissements, mais ils n'entraîneront que des « fermetures courtes ». La Maison de Balzac et celle de Victor Hugo se doteront ainsi d'un nouvel accueil et d'un lieu de restauration.

Un espace d'attente pour l'accès aux catacombes va être créé dans l'un des pavillons de Ledoux, Place Denfert-Rochereau. L'autre pavillon sera transformé pour recevoir le Musée de la Libération à l'horizon 2019.

Au musée Galliera, les surfaces d'exposition vont être doublées par la récupération des sous-sols, où sera exposé la collection permanente.

Le Musée Carnavalet, au coeur du Marais, est déjà fermé et ne rouvrira ses portes que dans trois ans. Objectif : concevoir une nouvelle muséographie et mieux accueillir le public.

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