Basus, la chemise polo étend sa gamme

Basus, c’est une bande d’amis de lycée dans les années 90. A travers la vie du groupe, une philosophie et un art de vivre prennent forme, et donnent l’idée à Stanislas Desmarty, un pro du marketing et de la com', et son épouse Florence, responsable de fabrication, de fonder leur marque. "L’origine du projet, explique le créateur, a été d’occuper un créneau sur le marché de l’homme, celui des chemises et polos. Notre idée: proposer un polo nouveau, une chemise-polo plus exactement, ancrée dans un esprit sportswear branché, plus mode et pointu que le style preppy qu’on voit partout."

Créée sur fonds propres, Basus lance fin 2010 une première mini-collection ciblée sur la chemise-polo pour l’été. "Un vêtement aussi confortable qu’un polo et avec la même tenue et les mêmes finitions qu’une chemise, précise Stanislas Desmarty, et où la qualité des matières, du jersey venant d’Egypte, rend l’article particulièrement chic." Après une saison de test, la collection qui suit, sur l'hiver 2011, fait un tabac, avec plus de 100 000 euros de chiffre d’affaires, la marque s’invitant d’abord dans une dizaine de multimarques de l’Ouest parisien, à Boulogne-Billancourt (magasin Gérald Dowson), Saint-Germain en Laye (Apollinaire) ou dans les centres Parly II et Vélizy II (Victor Victoria), puis dans une quarantaine de points de vente (multimarques) à travers toute la France, dont plusieurs golfs de prestige.

Fabriquée en Turquie, Basus, déjà vendue sur le site Brandalley, est également disponible depuis plusieurs semaines sur l'e-shop de la marque.

La rentrée 2013 marquera un tournant dans le développement de Basus. Après la chemise-polo et les cols interchangeables, les créateurs ont développé pour l’automne-hiver une gamme complète, avec cachemires, gilets, pantalons et mailles, et proposera en accessoires: nœud-papillon, bretelles, ceintures, chaussettes, bonnets, écharpes et tours du cou.

Un positionnement haut de gamme accessible avec les polos entre 80 et 110 euros, les cachemires à 189 euros et les pantalons ou gilets à 110 euros. Pour l’occasion, un artiste, dont le nom sera dévoilé à la rentrée, deviendra également ambassadeur de la marque.

Et la première boutique en propre ouvrira à la fin de l’année, Rive gauche à Paris. Des projets de création de contenus musicaux et la construction d’un programme solidaire avec le Sénégal compléteront les actualités de la prochaine rentrée.

Alexis Chenu