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22 févr. 2018
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Bonne Maison renouvelle la chaussette créative

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22 févr. 2018

Quand il a décidé de fonder Bonne Maison en 2012, Jean-Gabriel Huez est parti avec de très bonnes bases. Le cofondateur de la marque connaissait le secteur : il a été directeur marketing de Doré Doré, de 1985 à 2000. Un poste qui lui a permis d’observer et d’analyser le marché mais aussi d’apprendre les enjeux de la production.


Bonne Maison présente 36 nouveaux modèles chaque saison - Claire Curt


Pour se lancer dans cette aventure, il s’est associé à la styliste Béatrice de Crécy afin d'offrir aux hommes, mais surtout aux femmes, des chaussettes taillant du 36 au 44 aux couleurs et aux motifs qui savent attirer l’œil en magasin. « Il y avait peu d’offres et peu de couleurs dans la chaussette féminine. Nous avons voulu proposer des motifs et des coloris originaux, élégants sur des mailles fines qui peuvent aussi se porter avec des escarpins », explique Jean-Gabriel Huez.

Formée au métier de restauratrice d’art, la styliste puise son inspiration dans un registre illimité où l’on reconnaît aussi bien des courants de peinture, des tapisseries plus ou moins classiques que des références graphiques contemporaines. Ajoutez à cela un nom bien trouvé, une production made in France et vous obtenez une recette pour de bien bonnes chaussettes qui séduisent un nombre croissant d’acheteurs internationaux.

Chaque saison, Bonne Maison dévoile trois nouveaux thèmes qui déclinent chacun 12 modèles. En parallèle, la collection conserve des modèles plus intemporels, à rayures ou à pois, qui se déploient dans de nouvelles couleurs. L’ensemble des références est en coton égyptien, filé en Italie puis tricoté en double fil afin d’améliorer leur solidité.


Des chaussettes faites pour être montrées - Claire Curt


Bien que les fondateurs de la griffe aient racheté une douzaine de machines pour fabriquer leurs chaussettes en France, le succès est tel qu’il a fallu produire une partie de la collection au Portugal. « Si on leur explique bien toute l'histoire, les acheteurs comprennent que nos capacités de production aient été limitées en France et que nous ayons dû aller au Portugal. Nous avons juste dû les rassurer en leur disant que les techniques de fabrication sont identiques », ajoute Jean-Gabriel Huez.

Aujourd’hui, cette petite marque qui monte ne compte pas moins de 1 000 revendeurs en France et dans une trentaine de pays. L’export représente 80 % des ventes. Le Japon, la Corée, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Italie sont ses principaux marchés. Au fil du temps, le nombre de ses fans s’étoffe. Sur Facebook, ils sont plus de 21 000 tandis qu’ils ont dépassé les 25 000 sur Instagram. Et ils ne se contentent pas de « liker » puisque les ventes ont augmenté de 30% en 2017 par rapport à l’exercice précédent, pour dépasser le million d’euros. 

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