Le luxe à l'anglaise fait recette. La société, qui est en phase de transition, a profité de l'accroissement de son parc de magasins et vu son chiffre d'affaires bondir de 19 % au premier trimestre.

Campagne publicitaire Burberry collection printemps-été 2006

Les derniers bénéfices annuels étaient en baisse de quelques points de pourcentage. Mais Burberry était resté confiant quant à ses perspectives pour l'exercice en cours.

La maison de luxe anglaise confirme aujourd'hui le dynamisme de ses ventes de début d'exercice. Le groupe, qui a entamé une période de transition marquée par sa scission d'avec sa maison-mère Gus et par l'imminent départ de sa directrice emblématique Rose-Marie Bravo, a réalisé un chiffre d'affaires de 135 millions de livres sterling, soit une hausse de 19 % (+ 12 % en comparable).

Les affaires ont été particulièrement bonnes pour les divisions Ventes de détail (+ 19 %) dont le chiffre d'affaires a atteint 82 millions de livres sterling, grâce à l'accroissement du parc de magasins*, et Licenses (+ 2 %) avec 16 millions de livres sterling tandis que la division Gros s'est montrée moins active (+ 2 %) avec 38 millions de livres.

Du côté des zones géographiques, c'est l'Asie qui affiche le plus fort taux de croissance (+ 30 %) à 41 millions de livres sterling. En Espagne, la progression a également été notable (+ 27 %) pour atteindre 15 millions de livres.


* Sept magasins ont été rénovés, en plus des douze ouverts au cours de l'exercice 2005. Quatorze autres doivent voir le jour ou être modernisés cette année, pour la plupart aux États-Unis et à Hong Kong