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8 oct. 2007
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En pleine expansion, Roberto Cavalli cherche acquéreur

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8 oct. 2007

Roberto Cavalli inaugure une nouvelle boutique sur l’avenue Montaigne. A partir de ce haut lieu du luxe parisien, le styliste compte mener une grande expansion au cœur de la capitale française tandis qu’il a exprimé à plusieurs reprises sa volonté de trouver acquéreur pour sa marque.


Intérieur de la boutique Roberto Cavalli avenue Montaigne

Installé sur deux étages au 53 avenue Montaigne, ce concept store de 500 mètres carrés est conçu comme une « boîte lumineuse ». Le rez-de-chaussée est dédié aux lignes hommes et aux collections d’accessoires. Pour accéder à l’étage, écrin des créations féminines, les visiteurs peuvent prendre place dans un ascenseur habillé de laiton, ou emprunter un escalier à rampe serpent dont les murs sont ornés de projections vidéo. Outre les collections féminines, l'étage propose un salon VIP conçu comme un atelier traditionnel et destiné à sa clientèle « la plus exigeante », indique le communiqué.

« Je veux avoir un lieu branché dans la capitale française qui est pour moi l’incontournable épicentre de la mode », explique Roberto Cavali. « Tout ici n’est que chic et élégance, et en tant que styliste j’en suis fortement inspiré ».

Pour Roberto Cavalli donc, l’avenue Montaigne est un premier pas vers une expansion parisienne de grande envergure, dont le point culminant sera une boutique sur sept niveaux rue Saint-Honoré prévue pour l’an prochain.

Un projet qui en cache un autre : Roberto Cavalli est en quête d'acquéreur. Le créateur a exprimé dans le Wall Street Journal et dans le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore sa volonté de revendre des parts de sa griffe. Il pense d’ailleurs avoir trouvé l'acheteur de ses rêves avec Richemont, « le groupe le plus intéressant, parce qu'il ne détient pas de marque dans la mode », a-t-il expliqué au Wall Street Journal.

« Je me méfie des groupes français », a-t-il renchéri dans Il Sole 24 Ore. « La façon dont LVMH a traité Fendi ne m'a pas plu », a souligné M. Cavalli qui a le sentiment que « chaque marque est otage de la stratégie de la société pour son portefeuille de marques ». Une situation qu'il refuse par avance.

Roberto Cavalli n’aurait pour le moment pas reçu d’offre de la part de Richemont. Le groupe garde en effet le silence. Pour le créateur italien, cette hésitation tient à la valeur élevée de sa marque, qui devrait afficher plus de 700 millions d’euros de vente cette année.

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