PARIS, 29 juil 2008 (AFP) - Les ventes de LVMH ne pâtissent d'aucun boycott éventuel des produits français, a affirmé mardi 29 juillet Bernard Arnault, PDG du leader mondial du luxe, en marge de la conférence de présentation des résultats semestriels.

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"Nous ne constatons aucune conséquence de ce genre à l'heure actuelle", a déclaré M. Arnault, interrogé pour savoir si les magasins du groupe, notamment ceux du maroquinier Louis Vuitton, tant en Chine qu'à Paris, étaient boycottés par des clients chinois.

Le patron de Louis Vuitton, Yves Carcelle, a assuré que sa marque n'allait pas "ralentir" sa politique d'implantation en Chine.

"On m'a posé la question: Est-ce que vous allez ralentir votre implantation en Chine? La réponse est : Pas du tout", a-t-il déclaré.

Louis Vuitton prévoit d'ouvrir trois magasins supplémentaires dans ce pays d'ici fin 2008, et une quinzaine en 2009, a-t-il précisé.

La question tibétaine a provoqué ces derniers mois de multiples tensions entre la France et Pékin, à la suite notamment des manifestations lors du passage de la flamme olympique à Paris. Pékin a également mis en garde contre une rencontre entre le président Nicolas Sarkozy et le Dalaï lama, attendu à Paris en août.

Ces tensions avaient entraîné un boycott temporaire des magasins Carrefour en Chine, et une mise à l'index de la destination France par les voyagistes de Pékin pendant quelques semaines.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a démenti mardi 29 juillet tout gel des investissements français à Pékin, contrairement aux informations du quotidien Les Echos et aux affirmations de certains avocats d'affaires dans la capitale chinoise.