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22 sept. 2008
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Le Brésil invité d'honneur des salons parisiens

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22 sept. 2008

C’est dans la perspective de l’année de la France au Brésil que Première Classe a mis à l’honneur la création brésilienne en lui dédiant un espace de 150 mètres carrés. Un espace où il fut facile de se laisser embarquer par les collections de onze chausseurs, huit créateurs de sacs et de trois bijoutiers.


Escarpins signés Louloux

Toutes les collections se réfèrent, d’une manière ou d’une autre à la tradition brésilienne. Les cuirs de couleurs, les peaux exotiques, la façon d’envisager le tressage et même l’usage de matière recyclées... Tout n'est qu'évocation des racines du plus grand pays d’Amérique Latine saupoudrée d'originalité.

En effet, comme le rappelle Enio Klein, directeur exécutif d’Abicalçados, l’association brésilienne des industries de la chaussure : « L’avantage incontestable du Brésil est le pays en lui-même. C’est un pays de nature et de métissage où se mêle beaucoup de cultures, de couleurs. Et la diversité est présente même d’un point de vue animal et végétal ».

Et c’est justement cette diversité que l’association, créée en 1983, est venue promouvoir. « Venir sur un salon, c’est aussi très pédagogique. Les créateurs apprennent à connaître le marché et les clients du monde entier », explique Enio Klein, dont l’association travaille main dans la main avec l’organisme gouvernemental Apex Brésil.


Pochette Dania Reiter

Le salon se mue alors en un véritable tremplin de mode pour ces vingt-deux créateurs haut de gamme. Un tremplin qui pourrait s’avérer essentiel pour les chausseurs brésiliens.

En effet, avec 190 millions d’habitants, le Brésil est le deuxième consommateur de chaussures du monde occidental. Le pays produit environ 800 millions de paires de chaussures par an et en exportait 177 millions en 2007. Et si plus d’un tiers des exportations se font vers les États-Unis, les chausseurs brésiliens souhaitent séduire le marché français, qui ne représente actuellement que 2,2 % des exportations. « Si on arrive à ouvrir une boutique à Paris, on peut espérer développer la marque dans toute l’Europe », explique Christine Kopschina, responsable marketing d'Abicalçados et guide sur le salon Première Classe.


Chaussures Sylvie Quartara

Et en faisant le tour de cet espace dédié au Brésil, une chose est sûre : l’alchimie semble déjà avoir opéré. Ainsi, le créateur des chaussures Louloux, Cristiano Bronzatto, est ravi. Ses modèles aux look très « arty » ont d’ores et déjà séduit plusieurs boutiques parisiennes. Même chose chez Dania Reiter, qui conçoit des sacs et des pochettes dans des matières précieuses et travaillées comme le crocodile ou le python ; déjà distribuée en France chez Paul&Joe, la créatrice vient de signer un accord avec Franck et Fils.

Pendant ce temps, sur le salon Prêt-à-Porter Paris, la Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin invitait les principales manifestations de la mode brésilienne que sont la "Fashion Rio" et la "Fashion Business". Deux manifestations organisées par le Système Firjan (Fédération des Industries de l’État de Rio de Janeiro) qui se sont imposées comme « vitrines de la mode brésilienne ».


Signature de la convention par le président du Système Firjan, Eduardo Eugenio Gouvêa Vieira, et par le président de la Fédération Française du Prêt-à-Porter, Jean-Pierre Mocho

Des événements représentés sur le salon par sept griffes brésiliennes exposées au sein de l’espace Fashion Rio Business. L'espace a constitué le premier résultat du partenariat rendu officiel le samedi 6 septembre dernier, avec la signature d’une convention par le président du Système Firjan, Eduardo Eugenio Gouvêa Vieira, et par le président de la Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin, Jean-Pierre Mocho.

Le partenariat de trois ans consacre le rapprochement entre les deux manifestations de mode, autour d’actions présentant un intérêt commun, telles que des conférences, des séminaires, des expositions et un défilé collectif de griffes brésiliennes à Paris programmé pour septembre 2009. En contrepartie, en janvier 2009, le président de la Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin sera reçu à la Fashion Rio et à la Fashion Business, dans le cadre de l’accord, qui prévoit des conférences données par de grands noms internationaux et un défilé de créateurs du Salon Prêt-à-Porter Paris, à Rio de Janeiro.

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