Le Phare de Baleine multiplie les ouvertures

Auteur :

Anne-Sophie Savenier

Publié le
30 mai 2016

Un an après sa reprise par P2M, Le Phare de la Baleine multiplie les ouvertures afin de soutenir sa croissance. Cinq boutiques en propre et deux en affiliation viennent ainsi d’être inaugurées.

« Nous n’avions pas pour ambition d’ouvrir autant de boutiques si vite, mais tout est une question d’opportunités. Nous avons eu l’occasion de reprendre à la barre du tribunal de commerce certains fonds de commerce de la marque Lola. Il s’agissait de beaux emplacements dans des zones où nous n'étions pas présents en propre et peu représentés par nos clients multimarques. Nous n’avons donc pas hésité car nous devons en passer par là pour relancer la marque », explique à FashionMag Claire Masson, directrice du développement et du marketing de la marque.
 
Au rendez-vous donc, un magasin dans le centre-ville de Nantes (80 m2 rue Racine), un à Besançon (60 m2 rue Morand), mais aussi une boutique de 80 m2 place du Lion d’Or à Lille.

En outre, la marque qui, depuis sa reprise, a réaffirmé son ADN marin, dispose dorénavant d’un magasin de 70 m2 en rez-de-chaussée rue du Champ Jacquet à Rennes et d’une surface équivalente à l’étage destinée aux professionnels.
 
« Nous avons déjà un showroom image à Paris, mais la région Ouest est très importante pour nous. Il s’agissait donc d’offrir un bel outil à notre agent afin qu’il puisse présenter la nouvelle identité de la marque dans les meilleures conditions », précise Claire Masson.
 
Toujours en propre, la marque a également ouvert un magasin à Lyon, où elle est déjà implantée via un affilié.
 
« Nous avons opté pour une boutique de 50 m2, située rue Emile Zola, sur la presqu’île, détaille la directrice du développement. Notre affilié est pour sa part dans le 5ème, il n’y a donc pas de concurrence. Ce sont des cibles différentes. »
 
Par ailleurs, Le Phare de la Baleine a également ouvert deux boutiques en affiliation, à Concarneau (50 m2, place Saint-Guénolé) et à Bayonne (80 m2, rue Lormand).

En revanche, si la marque a multiplié les ouvertures, elle a renoncé pour le moment au développement d'un nouveau concept de magasin.

« Pour l'heure, nous nous contentons d'uniformiser les codes dans nos boutiques et d'affirmer notre identité. Développer un nouveau concept coûte cher et nous avons préféré privilégier d'autres investissements comme le développement de notre réseau, la communication ou encore le style. Bien sûr, nous gardons cela en tête, mais pour une échéance à moyen terme », souligne Claire Masson.