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30 juin 2008
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Le Tranoi Homme clôture sa sixième édition sur fond d'Asie

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30 juin 2008

A mi-chemin entre le confidentiel et le formel, Tranoi homme vient de clôturer sa sixième édition. Le salon s’impose comme un lieu de rencontres entre marques pointues et acheteurs internationaux. Durant quatre jours, du 26 au 29 juin derniers, le hall du Palais de la Bourse a accueilli près de 4 000 visiteurs venus à la rencontre des quelque 120 marques exposant leur collection printemps-été 2009.

Sous l’impulsion de son organisateur, Michael Hadida, Tranoi veut réunir des griffes contemporaines et avant-gardistes des quatre coins du monde. Près de quarante nationalités étaient représentées, avec une proportion croissante, au fil des éditions, des marques japonaises. Les Italiens constituant toujours une large part des exposants. Créativité, innovation, haut de gamme, voire luxe président la démarche artistique. « Nous voulons présenter une mosaïque de la mode, confie Michael Hadida, sans nous laisser enfermer dans une niche ».

« Surprendre » semblait être le maître-mot. Et chaque saison apporte son lot de nouveaux venus. Des saisons placées par ailleurs sous le parrainage d’un designer qui reçoit carte blanche pour témoigner de sa vision de la mode. Après Martin Margiela, Rick Owens, Dries Van Noten, Chris & Tibor, et Acne Jeans, ce fut au tour de Walter Van Beirendock de livrer ses impressions. Une rétrospective marquant ses vingt années de création au service de la mode prenait place au sein du Palais Brongniart.

Du coté des acheteurs, d’aucuns s’accordent pour constater une forte présence de ceux venus d’Asie, et particulièrement du Japon. Pour des marques fraîchement établies, à l’image de John Dodelande lancée en 2006 dont l’univers néo-dandy déborde du strict cadre de la mode pour investir notamment le design, ou plus ancrées, comme la griffe de denim originaire de Los Angeles, Alexandre Caugant, qui sera présente pour la session femme, le Tranoi permet d’établir des points de contact avec le marché nippon. Et les commandes seraient au rendez-vous. D’autres pays ont aussi fait le déplacement, dont l’Italie, qui représente près de 20 % de la clientèle.

Pour continuer à marquer sa différence, le Tranoi multiplie les originalités. A commencer par son emplacement, au cœur de Paris. Le site historique du Palais Brongniart est le théâtre d’une scénographie sophistiquée où le prêt-à-porter voisine avec les accessoires et les bijoux. De fait, la superficie du lieu pousse à plus de convivialité entre les exposants. Des « happy hours » sont même organisées en fin de journé ; une façon de réunir exposants et acheteurs sur une note plus joviale. Ce sont aussi de nombreux services annexes proposés aux clients tout au long du salon, dont les navettes et la conciergerie.

Plusieurs nouveautés sont dans les cartons pour la prochaine édition, mais le mystère s’entretient et Michael Hadida réserve ses annonces. Une certitude : le Tranoi, qui signifie "entre nous" en italien gardera son positionnement.

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