Le groupe Imperial s'offre un partenariat avec l'université de Bologne

Auteur :

Anne-Sophie Savenier

Publié le
14 nov. 2014

Imperial Fashion a misé gros pour s'offrir les services des meilleurs étudiants de l'université de Bologne. Le groupe italien spécialisé dans la fast fashion a ainsi effectué une donation d'un million d'euros à l'établissement d'enseignement supérieur afin que ce dernier lui réserve ses meilleurs étudiants en stage. 

Par le biais de ce partenariat, qui débutera en janvier 2015, le groupe Imperial espère dénicher les talents de demain capables de mettre au point des outils technologiques pouvant servir la mode. 

"Nous voulons créer un laboratoire de mode virtuel afin de passer directement de la conception virtuelle à la production. Concrètement, nous souhaitons créer des collections virtuelles que nous testerons sur les réseaux sociaux auprès de nos clients. Si elles plaisent, nous lancerons les productions. Si c'est un échec alors nous les retravaillerons. L'objectif est d'être au coeur des tendances, en tenant compte directement des besoins de nos acheteurs, pour être toujours plus réactifs", explique Adriano Aere, fondateur et président du groupe. 

Outre ce futur laboratoire virtuel, Impérial mise aussi sur la technologie pour faciliter la gestion de ses stocks en interne et les commande de ses clients. Le groupe italien vient ainsi de mettre au point une application donnant accès aux stocks en temps réel. 

Elle permettra au groupe d'identifier à chaque instant les pièces qui doivent repartir en production. Les bons clients de la marque, qui bénéficieront gratuitement de l'application, pourront quant à eux connaitre les stocks disponibles, les délais de livraisons mais surtout passer commande en quelques clics. 

"C'est une réelle avancée pour nous car, en matière de fast-fashion, la gestion des stocks est essentielle. Tout va très vite et cet outil va nous permettre d'améliorer notre réactivité", déclare Luca Deluca, directeur général de Imperial France.

Un apétit pour la technologie qui n'a pas échappé à plusieurs journaux italiens puisque le groupe est arrivé 5ème en termes de dynamique et de technologie selon un classement établi par les quotidiens italiens Il Sole 24 Ore et Libero Quotidiano.