Les Garçons s’installe rue Lafitte dans le IXe arrondissement de Paris. La jeune marque de sous-vêtements masculins inaugure un concept-store à l’image de ses créations.

Intérieur de la boutique Les Garçons

Imaginée par les créateurs de la griffe, la boutique s’habille des mêmes tons noirs et blancs que les collections présentées. Une ambiance relativement sombre qui offre une atmosphère feutrée aux 40 mètres carrés de ce « premier Intimity shop de luxe pour homme de la capitale », comme l’explique le communiqué.

Les Garçons a été fondé en juillet 2004 par Louis Gérin et Grégory Lamaud, tous deux diplômés de l’Esmod et depuis trois ans détenteur de l’Aiguille d’Or décernée par Jean-Charles de Castelbajac. Réinterprétant les classiques actuels et passés du sous-vêtement masculin, les deux créateurs imaginent entre autre des collections de twin-sets : une chemise sous-vêtement inspirée des toutes premières chemises, dont les pans faisaient office de lingerie.

Pour leur troisième collection, Louis Gérin et Grégory Lamaud proposent des modèles voulus « sobres, viriles et nobles ». Dans des tons unis, la ligne classique propose aussi bien slip bandeau, mini boxer et boxer que tee-shirt, kimono et chemises appuyées à cols anglais, italien ou mao.

Présentation de créations Les Garçons lors de l'inauguration de la boutique

Comme son nom l’indique, la ligne Precious Strip pare de rayures chemises en coton, sous-vêtements et tenues de sports en satin. La ligne Dentelle se concentre pour sa part sur les sous-vêtements et propose slips et boxers habillés de dentelle rachel ou Modal Microfibre. Quant à la ligne Bamboo’s Deluxe, réalisée en éponge ultra-fine et à base de fibres de bambou, elle mêle sous-vêtements, tee-shirts, vestes de sport zippées et pantalons fluides.

Déjà distribuée en Russie, en Allemagne, en Espagne, en Suisse et aux Pays-Bas et associé à plusieurs projets, parmi lesquels on trouve les collections coutures d’Eymeric François, Les Garçons a entre autre pris part au fameux calendrier 2007 des « Dieux du stade », en imaginant un mini-boxer pour les rugbymen du Stade Français.