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5 févr. 2009
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Les bijoux John Hardy au Bon Marché

Publié le
5 févr. 2009

Il aura donc fallu attendre près de vingt ans pour que les bijoux John Hardy arrivent sur l’Hexagone. Une aubaine en ces temps gris tant ils illuminent le paysage joaillier par leur design insolite. Et depuis fin décembre, les collections en argent et pièces uniques hautes en couleur sont à découvrir en exclusivité au Bon Marché.


Bague coquillage de la collection Cinta one of a kind

Les modèles proposés risquent fort de faire une entrée remarquée. Le directeur du studio de création Guy Bedarida, celui qui côtoya les joyaux de la place Vendôme pendant de nombreuses années comme senior designer chez Van Cleef et Arpels, prouve ici encore qu’il est un maître dans les bijoux aux formes innovantes.

De son passage chez le célèbre joailler, il a gardé un goût prononcé pour le détail et les courbes généreuses. Et les pièces présentées au Bon Marché offrent un beau panel des audaces qu'ose le designer – dont certaines de la ligne Cinta one of a kind (des modèles uniques) qui ouvrent de nouvelles perspectives joaillières, toutes suspendues à l'éclat des massives pierres fines qui ornent les créations.

Ces bijoux sonnent aussi comme autant d'invitation au voyage. A Bali en particulier. Les bagues coquillage en sont une parfaite illustration. Elles nous promènent sur les plages de ce brin d'île pour des prix tournant aux alentours de 6 000 euros. Et la destination n'a jamais changée en vingt ans. Depuis 1989, date à laquelle John Hardy a fondé sa marque éponyme, les ateliers sont restés sur l’île.

Aujourd'hui encore, elle offre à Guy Bedarida une formidable source d’inspiration. La chaîne maillée à la main élaborée à l'aide de la technique balinaise traditionnelle (appelée rantai) ou encore le bracelet spiralé né de l'association des anciennes techniques d'orfèvrerie balinaises et des technologies de l'ère spatiale sont là pour en témoigner. Quelques unes de ces pièces en argent sont également à découvrir au Bon marché.

Dans le même sens, le choix des matières, comme le bambou, fait le parallèle avec ce petit paradis. Il est aussi partie prenante du programme "Sustainable Advertising" mis en place par la marque. Le principe ? La société calcule ses émissions de dioxyde de carbone et plante l’équivalent de bambou. Pour Damien Dernoncourt, CEO de John Hardy, ces initiatives « (leur) permettrons de devenir une entreprise carboneutre, voire carbonégative, dans tous (leurs) secteurs d'activité. »

Avec Guy Bedarida, il garde cette même fascination pour l’ île. Ils sont devenus propriétaires de la marque il y a 2 ans. Lorsqu'en 2007, le fondateur John Hardy choisissait de se retirer de l’affaire. Damien Dernoncourt était alors CEO de John Hardy pour l’Asie depuis 2003. Leur opération de rachat a été soutenue par le fonds d’investissement 3i à hauteur de 30 millions de dollars US.

Si la marque rayonne depuis de nombreuses années outre-Atlantique, les deux acteurs caressent de nouvelles ambitions. Notamment du côté du Vieux continent où ils multiplient les points de vente. La société emploie aujourd'hui près de 650 personnes, réparties entre autres entre les ateliers et le siège basé à Hong Kong, et a généré en 2007 un chiffre d'affaires de 180 millions de dollars US.

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