Les collaborations fleurissent dans le monde de la mode. Qu’elles impliquent des créateurs, des marques ou des enseignes, elles permettent de redynamiser une image, de booster une notoriété et parfois de démocratiser une offre. Quelques exemples : le récent partenariat entre Roberto Cavalli et H&M ou Max Azria et Carrefour. Début 2008, c’est E.Leclerc qui se lance dans l’aventure en invitant le créateur Christophe Le Bo pour deux saisons. L’objectif est clair : rendre accessible à tous une collection dessinée par un couturier.

Christophe Le Bo pour E.Leclerc 2008

Robe multicolore avec bijou amovible, dos nu ou froissée, jeans slim et taille haute, casquette gavroche, chemises en coton brodées de papillons, pantalon et blouson de jogging en satin… Toute une collection « jeune, tendance, dynamique » pour la femme déferle en magasins à des prix n’excédant pas 45 euros. Parmi la trentaine de références de prêt-à-porter, chaussures et accessoires, trois thèmes se distinguent : le sportswear, les tenues de soirée et le plein été.

De quoi attirer les férues de mode à petit budget. Elles devront s’empresser de s’offrir les silhouettes de leur choix puisque la ligne est vendue en édition limitée. Seules 178 000 pièces ont été fabriquées. Leur commercialisation ne s’étend pas au-delà des frontières hexagonales mais concerne tout de même les quatre cents plus grands E.Leclerc de France.

Passionné de mode depuis toujours, Christophe Le Bo a dessiné de 2000 à 2004 les tenues des Miss France pour la soirée des élections. En 2005, il a imaginé la collection d’Elodie Gossuin pour Vêti et réalisait celle de Tonya Kysinger la même année. En 2007, le créateur pense sa toute première ligne de robes de mariées.

Et un avenir radieux pourrait se profiler. Au cours des prochaines années, son réseau commercial pourrait s’enrichir de boutiques à Paris, Cannes et Monaco ainsi que d’un corner au Printemps. Mais ce n’est pas tout : Christophe Le Bo souhaite s’implanter au Japon, au Moyen-Orient, en Turquie et en Chine.