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20 mars 2014
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Lorafolk: une boutique-atelier qui ravive l’expérience de mode

Publié le
20 mars 2014

Installée depuis bientôt deux ans rue Beauregard (Paris IIe), la marque féminine a pris le parti de ne faire aucune séparation entre sa boutique et son atelier. Un enrichissement de l’expérience des clientes qui a notamment séduit les Galeries Lafayette, où la marque a été mise à l’honneur depuis début février.


Avec sa production à 100 % parisienne, Lorafolk réalise à ce jour 20 à 30 % de ses ventes sur des pièces personnalisées. Une offre dont les prix sont de 30 à 40 % supérieurs par rapport aux créations originelles des collections, proposée dans des prix allant de 160 et 480 euros. "On ne repart jamais de zéro car on respecte toujours le style de notre marque, mais l’idée est d’offrir à la cliente une touche personnelle", indique Laura Foulquier, qui a fondé la marque avec Quentin Mausse. "Cela amène les clientes à rester plus longtemps avec nous, à discuter avec les couturiers. C’est un argument de vente, et un gage de qualité".

A l’heure où les marques de tous niveaux affichent un souci croissant de l’expérience client et de l’humanisation des boutiques, Lorafolk prend le pas sur la tendance en offrant ainsi un concept empruntant largement aux couturières d’antan.

Au départ né d’un souci pratique entourant le besoin de pièces retouchées et sur-mesure, notamment les robes de mariée, le concept semble avoir trouvé écho face aux nouveaux modes d’achat. "Nous avons des prix tout à fait raisonnables, bien que pas évident à maintenir, mais c’est un choix que nous assumons", explique Laura Foulquier.

"Les gens consomment moins, mais aussi mieux: ils cherchent désormais moins à multiplier les pièces dans leur armoire qu'à acheter des vêtements dont ils connaissent l’origine et la qualité".

La boutique/atelier Lorafolk, 10 rue Beauregard Paris IIe


Forte de son succès, Lorafolk se pose aujourd’hui la question de la déclinaison de son concept.

"On est à un tournant, on se pose beaucoup de questions", indique Laura Foulquier. "On nous a rapidement proposé des pop-up stores, mais nous avons préféré opter pour une distribution en propre uniquement. Mais, comme nous souhaitons évoluer et nous développer, nous pourrions éventuellement être distribués dans des endroits très ciblés".

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