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Parfums : Equivalenza dénonce une volonté de la concurrence de l'étouffer

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30 sept. 2015

La chaîne espagnole de cosmétiques et de parfums Equivalenza, qui a été mise en examen pour contrefaçon, conteste ce délit et dénonce une volonté de « la concurrence d'étouffer » son modèle low-cost, a déclaré à l'AFP son avocat mercredi.


Equivalenza a été mise en examen pour contrefaçon le 3 septembre par une juge d'instruction du pôle financier de Paris, dans une enquête déclenchée par une plainte de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea).

« Cette mise en examen ne préjuge en rien de la décision finale du juge d'instruction » de renvoyer la chaîne au tribunal, « ni d'une condamnation » en cas de procès, a affirmé à l'AFP l'avocat d'Equivalenza, Cédric Putigny-Ravet. « La plainte et la procédure, c'est une tentative de la concurrence d'étouffer un modèle économique novateur », a-t-il ajouté.

L'enquête porte sur les méthodes de vente utilisées dans les boutiques ouvertes en France. Les clients se voient proposer des parfums conditionnés dans des bouteilles neutres, mais la justice soupçonne qu'il s'agisse d'imitations de parfums connus, répondant à des demandes de fragrance équivalente à telle ou telle marque.

Pour répondre à ces attentes, la chaîne est soupçonnée d'utiliser des « tableaux de concordance », ou « tableaux d'équivalence ». La mise en examen vise d'ailleurs l'édition de ces tableaux, sa transmission aux revendeurs et la formation de ces derniers à leur utilisation, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.

« Les parfums d'Equivalenza sont des créations propres. Nous contestons fermement l'édition et la transmission de tableaux de concordance », a contesté l'avocat de la chaîne. « Les créations sont proposées à des prix inférieurs à ceux des grandes marques car les frais de marketing d'Equivalenza sont bien moindres », a-t-il poursuivi. « Equivalenza représente un nouveau modèle et c'est ce qui dérange », a conclu Me Putigny-Ravet.

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