Philémon 1889 à l’assaut du marché des cosmétiques masculins

Auteur :

Marion Deslandes

Publié le
10 mars 2017

Sur le marché en essor des cosmétiques pour homme, le Français Philémon 1889 entend se faire une place en jouant sur une image rétro et une fabrication française. Cette griffe de soins, centrée au départ sur la barbe, a été fondée en 2016 par deux associés, Antoine Fagot et Jean-Luc Courtial, rejoints en ce début 2017 par Stéphane Vasseur, ex-directeur commercial pour Freeman T.Porter. 

Lancée grâce à un financement participatif sur la plate-forme Ulule, la griffe, qui s’inspire des produits et rituels de nos aïeux, a commercialisé en 2016 sa première ligne de cinq soins, incluant crème et émulsion de rasage, gel douche et déodorant aux noms évocateurs : « Le Malpropre », « Le Malsain », « Le Maladroit »... Des produits au packaging rétro formulés et fabriqués en France à base d’ingrédients naturels. Au-delà du soin, la marque Philémon 1889 se décline aussi par le biais d'une collection d'accessoires avec un blaireau, un rasoir, un peigne et un drap de douche.

Le réseau de revendeurs se compose pour l'heure de 137 points de vente, en France et à l’export (Australie, Italie, Belgique, Suisse…). « Notre objectif est de doubler ce chiffre d’ici fin 2017, en ciblant tout autant les adresses de barbiers et coiffeurs que les boutiques de mode et les concept stores lifestyle et déco », détaille Stéphane Vasseur, directeur commercial de la marque, qui dispose de trois agents sur le territoire français.

Cette volonté d'agrandissement du réseau passe notamment par une présence sur les salons : l'équipe a participé à Maison & Objet et au salon du Made in France, où elle a « eu d’excellents retours, les acheteurs et visiteurs étant interpellés par notre communication décalée ». 

Pour toucher davantage cette large cible, Philémon 1889 commercialisera dès avril une petite ligne de vêtements made in France. « Nous avons mis en avant sur des t-shirts nos slogans et nos visuels affirmés. L’idée est d’attirer de nouveaux clients, de faire sortir le produit de la salle de bain et d'apporter de la notoriété à la marque », expose Stéphane Vasseur, qui pense déjà avec ses associés à développer des bretelles, des casquettes ou des tabliers, histoire de se construire une image globale dans l’univers masculin.