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Pimkie : les indemnités supra-légales effectivement abaissées

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11 mars 2018

Lille, 9 mars 2018 (AFP) - Comme FashionNetwork.com l'écrivait la semaine passée, la direction de Pimkie a présenté vendredi à son siège de Villeneuve-d'Ascq (Nord) un plan de départs volontaires de 208 salariés. Si plusieurs éléments des négociations avec les syndicats sont présents, le point sur les indemnités supralégales a bel et bien été revu à la baisse.

Pimkie


Les syndicats majoritaires CGT et FO avaient annoncé lundi dernier qu'elles rejetaient le plan proposé par la direction après des négociations qui, selon elles, n'avaient pas pris en compte certaines revendications.

Mais la direction peut faire appliquer ce plan sans l'assentiment des syndicats, en l'homologuant auprès de la Direction régionale des entreprises et de l'emploi (Direccte).

Comme nous vous l'annoncions mercredi dernier, les indemnités supra-légales ont donc  été abaissées. En revanche, la direction a accepté de déplafonner les indemnités pour les salariés de plus de 30 ans d'ancienneté.

La direction s'est félicitée, par communiqué, que les mesures présentées vendredi soient « supérieures à ce qui était proposé initialement, que ce soit celles relatives à la formation, à la création d'entreprise, ou au congé de reclassement, et identiques sur le quantum comme sur le contenu à celles qui (aient) été négociées avec les organisations syndicales ».

Elle a cependant reconnu « n'avoir pu aller jusqu'au montant d'indemnisations supra-légales proposé dans la dernière version du plan », même si ces indemnités « restent tout à fait correctes, et supérieures à ce qui était proposé initialement ».

Aucun reclassement n'aura lieu dans les enseignes de la galaxie Mulliez, à laquelle appartient Pimkie.

Le plan présenté « est une grosse déception, l'entreprise reste butée sur ses positions et démontre qu'elle avait ciblé certains salariés », a réagi Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE. Elle envisageait vendredi de contester devant la justice le motif économique des licenciements, rapportant que les « comptes consolidés de Pimkie en France étaient très bons », contrairement aux autres pays.

La CFDT, qui avait signé lundi l'accord « respectable », « trouve l'attitude de la direction irrespectueuse face à notre position de signature, car elle n'a pas mis a minima (sur les indemnités) les mesures négociées, à croire qu'elle ne souhaite pas préserver le climat social », a regretté auprès de l'AFP, Marie-Annick Merceur, déléguée CFDT.

Avec AFP

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