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Réard : la relance de la griffe a échoué

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1 nov. 2017

L'ambitieuse opération de relance de Réard, acteur historique du maillot de bain, n'aura pas tenu. Relancée pour le printemps 2017 par un unique actionnaire, le businessman écossais Richard Emanuel, la griffe de luxe a été liquidée le 10 octobre devant le tribunal de commerce de Paris.
 

Collection printemps-été 2017 - Réard


Réard, marque créatrice du bikini en 1946, était endormie depuis les années 1980. Richard Emanuel, Ecossais qui a fait fortune dans le secteur du mobile, s’était donné le pari de la réveiller, entouré par Grégory Dalizon, directeur général, et Céline Adler, directrice artistique.

L’objectif était de repositionner Réard sur le « resortwear de luxe ». Un credo illustré avec la première collection printemps 2017 composée de plus de 50 références, reprenant l’esprit de la marque avec un style plus épuré et des produits sophistiqués.

Les pièces de la première collection étaient vendues sur le site marchand de la griffe et dans le concept-store parisien Colette, dès le mois de mai dernier. Richard Emanuel prévoyait un investissement de 10 millions d’euros sur les trois prochaines années pour solidifier la relance.

Dès le mois d’août dernier, l’unique actionnaire doutait de sa capacité à assumer le financement. 2.5 millions d’euros ont été investis depuis la relance, une somme  bien en dessous de ce qui été initialement prévu.

Malgré des commandes encourageantes enregistrées sur les salons pour la collection printemps 2018, Réard a été déclarée en cessation de paiement au début du mois de septembre, puis placée en liquidation judiciaire le 10 octobre. Une décision qui a entraîné le licenciement économique des onze salariés de la marque qui s'étaient attelés à la faire renaître.

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