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22 nov. 2016
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Repetto va repenser son approche du prêt-à-porter

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22 nov. 2016

"Faire un pas de côté" pour trouver une nouvelle "orientation stylistique", c'est en ces termes que Jean-Marc Gaucher, PDG de Repetto, explique le devenir de sa ligne prêt-à-porter. Lancé avec la saison printemps-été 2013, le vestiaire féminin de la maison sous sa forme actuelle va être suspendu après la saison printemps-été 2017.

Collection prêt-à-porter automne-hiver 16/17 - Repetto


"Le constat, c'est que le prêt-à-porter féminin est un marché qui souffre et auquel le client ne comprend plus grand chose, avec des maisons qui font fabriquer bien loin d'ici des pièces qui valent 100 euros, les vendent 1 000 pour les solder à 50 % un mois plus tard... Nous ne voulons pas rentrer dans cette logique de délocalisation et garder la fabrication française comme une force", détaille le dirigeant. Autrement dit, avec la contrainte du made in France, difficile de lutter sur le segment du prêt-à-porter féminin.

Si Jean-Marc Gaucher ne veut pas que l'on considère sa décision comme un arrêt de cette ligne lancée il y a quatre ans, c'est un vrai virage stratégique néanmoins. Une réflexion est en cours avec Nao Okawa, ex-directeur artistique de Marithé+François Girbaud, responsable du style de la nouvelle gamme "active line" lancée cet automne. Sans doute peut-on imaginer un compromis entre la gamme prêt-à-porter et cette dernière, couvrant à la fois les besoins sportifs et les usages "lifestyle" du quotidien, dans un style urbain.

Pour rappel, cette nouvelle "active line" a pour ambition de répondre aux nouveaux besoins des danseuses, qui cherchent des tenues modernes pour l'entraînement, portables également à la ville. Comme la garde-robe prêt-à-porter, elle est distribuée sur l'e-shop et dans une partie des plus de 80 boutiques Repetto dans le monde.

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