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Vente du Printemps : CFDT craint des "dégâts", au moins 400 emplois menacés

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AFP
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19 juin 2006

PARIS, 19 juin 2006 (AFP) - La CFDT du Printemps a fait part lundi de ses craintes concernant l'hypothèse d'une vente par PPR des grands magasins, qui pourrait être annoncée dans les prochains jours, estimant qu'au moins 400 emplois seraient menacés en cas de rachat par les Galeries Lafayette.


Soldes au Printemps, le 11 janvier 2006 à Paris
Photo : Bertrand Guay/AFP

"Quelque soit le scénario de la vente, ce n'est pas bon : il y aura des dégâts très importants au niveau de l'emploi", a affirmé à l'AFP Marcelle Rohr, déléguée syndicale centrale CFDT du Printemps, qui emploie quelque 5 287 salariés dans 18 magasins.

Le rachat des magasins Le Printemps par les Galeries Lafayette, associées au groupe foncier néerlandais Rodamco, l'un des scénarios possible, entraînerait des "doublons pour au moins 400 salariés", a-t-elle souligné.

"Le Printemps et les Galeries ont des services identiques : la centrale d'achat, les services administratifs, de comptabilité, et l'informatique", a ajouté Mme Rohr.

Au total 400 salariés du Printemps, répartis sur un site à Nanterre (Hauts-de-Seine) et un site parisien, seraient concernés par ces doublons.

"Quand Prisunic a été absorbé par Monoprix, la centrale d'achat a été absorbée et aujourd'hui il ne reste presque plus personne", a rappelé la responsable syndicale.

Mais "il peut aussi y avoir un risque de doublons sur les magasins, comme celui du boulevard Haussmann" à Paris, situé à côté des Galeries Lafayette, a-t-elle poursuivi.

En revanche, selon Marie-Jo Montaner de FO, "en province, les magasins Le Printemps et Galeries Lafayette sont rarement présents dans la même ville, et même quand c'est le cas, ils ne se font pas la concurrence".

"Il y a donc peu de craintes de fermetures à avoir" de ce côté-là, a estimé Mme Montaner.

Un comité de groupe ordinaire doit avoir lieu mercredi, "mais on ne sait même pas si l'annonce de la vente sera faite à ce moment-là", a indiqué Mme Rohr.

"Cela fait un an que la rumeur court. Il règne dans les magasins une atmosphère morose, tant chez les cadres que chez les employés, qui sont démotivés. Les salariés se font vraiment du souci, surtout les jeunes: ils sentent que leur horizon est restreint", a-t-elle déploré.

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