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Vivarte annonce avoir réduit ses pertes en 2017

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4 janv. 2018

Vivarte sort du silence pour communiquer ses chiffres de l’exercice 2016/17. Des résultats que le groupe français, engagé dans un processus de restructuration depuis plus d’un an, qualifie de "chiffres de la relance". Si le chiffre d’affaires global accuse une chute, notamment en raison du périmètre réduit de Vivarte, plusieurs signaux s’avèrent selon lui encourageants.  


135 magasins La Halle ont été fermés au cours de l'exercice 2016/17. - AFP


Dirigé par Patrick Puy depuis l’automne 2016, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros sur l’exercice clos le 31 août dernier. L’année précédente, les ventes culminaient à 2,2 milliards d’euros. Durant l’année 2017, le groupe a cédé Pataugas en mai, Kookaï en juillet, puis Merkal en novembre. Naf Naf et André sont les prochaines enseignes sur la liste, alors que Patrick Puy vient d’annoncer la mise en vente effective de Besson, qu’il étudiait comme nous vous l’annoncions depuis quelques mois. La chaîne de périphérie a généré 265 millions d’euros de ventes en 2017.

Si Vivarte affiche toujours d’importantes pertes, celles-ci se sont réduites de moitié sur l’exercice écoulé : son résultat net passe de -672 millions en 2016 à -305 millions d’euros en 2017. En progression pour la première fois depuis six ans selon le groupe, l’excédent brut d’exploitation (EBITDA) s’élève à 84 millions d’euros. Le groupe voit aussi ses capitaux propres repasser en positif, à hauteur de 253 millions d’euros.

"Tous les signaux sont au vert et permettent d’offrir à l’entreprise et à ses enseignes de nouvelles perspectives à travers des investissements conséquents dès l’année prochaine", a exprimé Patrick Puy.

Ces indicateurs, ainsi que la restructuration de la dette finalisée en juin, amènent la direction à prévoir en 2018 une enveloppe de 80 millions d’euros pour divers investissements destinés aux marques continuant encore leur route dans son périmètre, à savoir La Halle (929 millions d’euros de chiffre d’affaires), Caroll (260 millions d’euros) et le pôle chausseur rassemblant Minelli, Cosmoparis, et San Marina (271 millions d’euros au total).

La dette du groupe a été réduite de 864 millions d’euros, pour s’établir à 574 millions d’euros (contre 1,5 milliard donc), et rééchelonnée, puisque sa maturité est étendue de deux ans, jusqu’en 2021.

L’année de Vivarte a également été marquée par la rationalisation de La Halle : 135 magasins ont été fermés, supprimant au passage 451 postes via un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi). En septembre, son directeur général Philippe Thirache a présenté un plan de relance basé notamment sur une baisse des prix et un concept mixte liant mode et chaussures. La santé future du groupe dépendra beaucoup de la réussite de ce plan, puisque l’activité de La Halle représente 53 % de ses ventes totales.

Sans préciser les fermetures de magasins, Vivarte précise avoir ouvert 17 nouveaux points de vente entre septembre et novembre 2017, dont quatre boutiques Minelli, trois unités Besson, La Halle et San Marina, deux Caroll, ainsi qu’un Naf Naf et un Cosmoparis. Le groupe, dont certains pensent qu’il pourrait être totalement démantelé, pilote au total 2247 points de vente dans 70 pays, dont 1900 en France.

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