Volcom et Electric peinent sur le premier semestre

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
29 juil. 2015

Volcom et Electric affichent des ventes de 129,8 millions d’euros, en hausse de 15,3 % sur le premier semestre 2015. Mais si la progression est flatteuse, elle est surtout liée à l’évolution de taux de change.

Si bien qu’avant l’application des taux de change, les deux marques du pôle Sport et Lifestyle du groupe Kering encaissent un recul de 1,4 % de leur activité. Lors du trimestre dernier, la croissance est certes revenue (+2,6 %), dans un marché toujours compliqué dans les sports de glisse.

Sur le semestre, Volcom a vu ses ventes en gros progresser de 0,8 % et les ventes dans les espaces à son nom augmenter de 6,6 %. La marque réalise 15 % de ses ventes dans ses lieux et comptait 52 magasins dans le monde à la fin juin, dont neuf sur les marchés émergents. En France, la marque a ouvert un nouveau magasin à Marseille, où elle a repris l’ancien Corezone du 8 rue Montgrand.

Pour autant, l’Amérique du Nord reste son premier marché (67,3 %), où les ventes ont progressé de 1,3 % sur la période. En revanche, ses ventes sont en repli en Europe et stables au Japon. La marque annonce toutefois progresser sur les marchés émergents.

Pour Volcom, les vêtements restent la catégorie phare (82 % des ventes) et en croissance de 1,7 %. Une catégorie que la marque soutient par des campagnes marketing ciblées, comme récemment avec un focus sur Volcom Jeans. Volcom souligne l’extension de l'offre et la progression des ventes de ses chaussures, alors que ses accessoires sont en repli.

Chez Electric, malgré le repositionnement de la marque, la tendance est à la contraction du marché. Le groupe précise que les deux marques réalisent la majorité de leur activité sur le second semestre et que, sur le début d’année, les détaillants étaient dans l’attentisme.

Si le contexte de l’univers de la glisse, avec les difficultés des indépendants, pèse sur les ventes, c’est encore plus le cas sur le résultat opérationnel. Celui cumulé des deux marques passe sous la barre de flottaison. Elles affichent ainsi des pertes opérationnelles de 2,3 millions d’euros sur le premier semestre. Et ce, malgré une baisse des investissements opérationnels.