Wolford réduit ses pertes grâce aux ventes américaines et en ligne

Auteur :

Sandra Halliday

Traduit par
Paul Kaplan

Publié le
8 sept. 2017

Enfin de bonnes nouvelles pour le fabricant autrichien de sous-vêtements et de collants de luxe, qui a présenté des résultats stabilisés au trimestre mai-juillet. La société, toujours déficitaire, n'est pas encore tirée d'affaire, mais ses pertes se sont réduites pendant cette période.

Qu'est-il arrivé au trimestre mai-juillet ? Côté mauvaises nouvelles, les pertes d'exploitation ont atteint 7,22 millions d'euros et la perte nette 6,9 millions. Mais ces deux résultats s'étant affichés l'an dernier à respectivement 8,08 millions et 8,03 millions d'euros, les choses s'améliorent sensiblement, quoique encore trop lentement. La société prévoit un déficit pour l'année fiscale en cours, mais espère redevenir bénéficiaire l'année suivante.

Du côté du chiffre d'affaires, les résultats sont au beau fixe. Compte non tenu de l'incidence des taux de change, les recettes ont augmenté de 4,9 % et atteignent 29,09 millions d'euros, tandis que les ventes au détail ont augmenté de 6 %. La vente en gros a aussi progressé, mais dans une proportion moins impressionnante de 2,2 %.

C'est en ligne que Wolford a réalisé la meilleure performance, avec des ventes qui ont augmenté de 28 %, grâce à la disponibilité améliorée des produits sur le site et aux « campagnes de marketing efficaces » qui ont commencé à avoir de l'effet. 

Tout aussi encourageant, le marché américain, si important pour la marque, a réalisé une performance « particulièrement forte », avec une croissance à deux chiffres de ses recettes, boostées là aussi par les ventes en ligne. D'autant plus encourageant que de nombreuses marques européennes haut de gamme ont cité les États-Unis parmi leurs marchés les plus difficiles de ces dernières années.

Le marché européen était lui aussi lucratif pour la marque; Wolford a annoncé une croissance à deux chiffres pour l'Espagne, les Pays-Bas et les pays d'Europe de l'Est, et une croissance à un chiffre en Italie, en Scandinavie, en Autriche, en Allemagne et en Suisse.

En revanche, le Royaume-Uni a réalisé une performance très décevante, avec une chute à deux chiffres liée à trois fermetures de magasins et à la faiblesse de la livre sterling qui a plombé le chiffre d'affaires - même déception, dans une moindre mesure, en France et en Belgique.