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9 janv. 2018
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Pimkie compte fermer près d'un quart de ses boutiques à l'étranger

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9 janv. 2018

Pimkie entend considérablement réduire la voilure à l’étranger. Le 8 janvier, la direction de l’enseigne de prêt-à-porter nordiste a présenté aux représentants du personnel les contours de la rupture conventionnelle collective, un format qu'elle aurait finalement abandonné au profit d'un plan de départ volontaire "classique". Si, à travers ce plan, 37 magasins doivent baisser le rideau dans l’Hexagone, plus de 90 fermetures sont par ailleurs envisagées en Europe.


Pimkie International perdrait 45 millions d’euros depuis début 2017, selon une source interne. - Pimkie


Eric Foucault, directeur général délégué de Pimkie, souhaite ainsi de se séparer de 44 points de vente en Allemagne (où l’enseigne compte 150 unités), 17 magasins en Espagne (sur 120), 13 boutiques en Italie (sur 100), 10 en Belgique (sur 30), 8 en Autriche, ainsi que les 2 adresses implantées au Luxembourg, signant la fin de la présence de la marque dans ce pays. Selon un porte-parole de l'entreprise, Pimkie fermera ces adresses en appliquant les procédures locales pour ce qui concerne les suppressions de postes.

Cette intention marque un coup d’arrêt à la présence internationale de Pimkie, qui totalise 754 magasins à l’enseigne, dont 321 en France. Près d’un quart des boutiques situées à l’étranger seront ainsi fermées.

La direction, qui indique que le chiffre d’affaires de la chaîne a baissé de 10 % en 2017, a annoncé hier aux syndicats son intention de supprimer 208 postes en France, au sein des deux entreprises qui la composent (PPP et Diramode). A l’issue de la réunion, la CFDT, ainsi que la CGT, ont affiché leur indignation. "La CFDT Pimkie est outrée du comportement de la direction de Pimkie lors de ce CCE (comité central d’entreprise, ndlr). Les salariés de Pimkie France paient les mauvais résultats récurrents de l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Il est clair que la CFDT ne signera pas un accord au rabais", a exposé le syndicat sur les réseaux sociaux. 

La première réunion de négociation se tient ce 9 janvier. Eric Foucault doit détailler les mesures d’accompagnement proposées afin d’inciter les salariés à se porter volontaires dans le cadre du projet de rupture conventionnelle. Une procédure rapide qui "doit permettre à Pimkie de se réorganiser en deux mois seulement", comme le souligne le communiqué diffusé par la direction. 

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