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15 avr. 2015
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​New York : la justice questionne les contrats des vendeurs

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15 avr. 2015

Gap Inc. et Target font partie des 13 détaillants à avoir reçu une lettre du procureur général de New York, afin de clarifier leur pratique du « On-call shift ». Celle-ci fait qu’un employé ne peut découvrir que quelques heures à l’avance si sa présence est demandée en magasin.
 


Abercrombie & Fitch, J. Crew, L Brands, Burlington, TJX, Urban Outfitters, Crocs, Ann, Sears, Williams-Sonoma et JC Penney feraient également partie des destinataires de ce courrier quelque peu menaçant.
 
Le procédé ne laisse que trop peu de temps aux salariés pour s’organiser, notamment en termes de garde d’enfant ou de recherche d’une activité de remplacement, au regard du procureur. Et ce dernier de préciser que les textes de l’Etat de New York impliquent que, en cas d’annulation tardive d’une journée de travail, l’entreprise doit payer son employé.

La justice demande donc aux marques de communiquer d’ici au 4 mai le détail de leur organisation du « on-call shift », évoquant même un possible dispositif destiné à pénaliser les employés ne respectant pas ces consignes tardives. Seul Gap Inc. a pour l’heure réagi.
 
L’affaire est suivie de près par les commerçants new-yorkais, dont certains pointent déjà les dégâts que causerait un encadrement légal plus dense de leur activité. L’enjeu est de taille pour cette destination shopping d’envergure.

Une récente étude officielle estimait même récemment que les fashion weeks occasionnaient à New York plus de revenus que le SuperBowl, avec 532 millions d’euros dépensés.

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