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15 janv. 2020
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AMI fête ses neuf ans en ouverture de la semaine parisienne

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15 janv. 2020

Un rideau de velours rouge, un accordéoniste, un ancien théâtre au pied de la butte Montmartre… Tous les éléments étaient réunis pour célébrer la plus parisienne des marques parisiennes. C'est avec une fête d’anniversaire plus que réussie qu’AIexandre Mattiussi a ouvert le bal du marathon masculin, mardi soir, au Trianon pour les neuf ans de sa marque AMI.


Deux looks AMI Paris pour l'hiver prochain - ph Dominique Muret


Accompagnés tout du long du show par les notes de l’accordéon, les mannequins traversent le parterre avec une allure nonchalante-élégante. Les garçons endossent d’amples pantalons blancs en gabardine avec une chemise noire à volants et un manteau blanc à large revers. D’autres portent des ensembles pied-de-poule ou des costumes gris en laine avec un pull à col roulé dans le même ton, un pompon rouge en guise de fleur à la boutonnière.

Le chapeau melon et une écharpe à rayures noires et blanches tricotée au crochet apportent à la silhouette un côté décalé et poétique. Les hommes AMI aiment s’habiller pour faire la fête. Ils mettent leur plus belle chemise à jabot ou enfilent sur un jean un pull-over à col montant pailleté. Ils apprécient aussi les tricots mohair à losanges, tandis que les femmes endossent de longues jupes fourreaux.

La garde-robe classique se décline en blanc, noir et gris avec des flashs de rouge vif et de vert émeraude. Quelques hommes portent la jupe : "Le maxi kilt est un hommage à Jean Paul Gaultier, qui a fêté récemment ses 50 ans de carrière, tout comme le grand serre-tête pour la femme se voulait un clin d’œil à Thierry Mugler", confie Alexandre Mattiussi en coulisse.


AMI, automne-hiver 2020/21 - © PixelFormula


​Dernier acte : les mannequins reviennent se rassembler sur scène où, derrière les grands rideaux rouges, prend forme un décor de carton-pâte reconnaissable entre tous, avec ses murs gris, ses lampions, son candélabre de métro. C’est dans cette rue imaginaire de la capitale, avec son petit hôtel et la devanture rayée d’un bar, que se termine le spectacle dans un déluge d'applaudissements.

"J’en rêvais. Neuf est mon chiffre porte-bonheur. Je n’allais pas fêter les dix ans ! J’adore cette collection, car elle reste très élégante, un peu théâtrale. Il y a quelque chose de très facile dans ces modèles, et en même temps c’est couture", explique le créateur, qui parvient toujours à exprimer avec subtilité ce style parisien à la fois classe et naturel.

Inutile de dire que Le Trianon, qui a fait les grandes heures de la Belle Epoque, a fait salle comble mardi soir, des fauteuils d’orchestre aux loges. On pouvait reconnaître notamment au premier rang le réalisateur Ladj Ly, dont le film "Les Misérables" va représenter la France à la prochaine cérémonie des Oscars, les acteurs Virginie Ledoyen, Vincent Dedienne, Nicolas Maury, Vincent Elbaz, le danseur Hugo Marchand ou encore les chanteuses Christine and the Queens, Camélia Jordana et Cécile Cassel.

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