Par
Les echos
Publié le
9 août 2006
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Adidas profite du Mondial 2006 au deuxième trimestre

Par
Les echos
Publié le
9 août 2006

L'allemand Adidas, deuxième équipementier sportif mondial, a largement profité du Mondial-2006 de football au deuxième trimestre : le bénéfice net du groupe bavarois a ainsi atteint 83 millions d'euros entre avril et juin, contre 67 millions au deuxième trimestre 2005.


Des ballons "Teamgeist" du Mondial - Photo : Oliver Lang/AFP

Le bénéfice d'exploitation a crû de 13 % à 173 millions d'euros, alors que les analystes tablaient sur un chiffre avoisinnant les 150 millions de dollars.

Le chiffre d'affaires a, pour sa part, bondi de 60 % à 2,4 milliards, tiré par les ventes dans la catégorie football. Adidas, fournisseur officiel de la Coupe du monde de football, équipait également six équipes en lice, dont celle du pays hôte, l'Allemagne, ainsi que la France et l'Argentine. Le groupe a écoulé plus de 3 millions de maillots de ses équipes sous contrat.

Outre l'effet Mondial, Adidas a également profité de la cession du fabricant de skis Salomon, dont les résultats avaient pesé sur ses bénéfices au deuxième trimestre 2005, et de la consolidation de Reebok, racheté l'an dernier. Les ventes du groupe aux Etats-Unis ont pratiquement doublé au deuxième trimestre grâce à la filiale américaine.

Malgré « une amélioration trimestre après trimestre », selon le patron d'Adidas Herbert Hainer, Reebok reste l'enfant à problèmes du groupe. Le carnet de commandes était en baisse de 13 % par rapport à la même période l'an passé, et Adidas attend toujours une baisse des ventes de la marque de l'ordre de 5 % cette année.

Le transfert du parrainage de la Ligue américaine de basket de Reebok à Adidas a contribué aux mauvaises performances de Reebok en termes de commandes. Il a en revanche profité à Adidas, la marque phare de la société.

Le groupe attend maintenant des ventes en hausse de plus de 10 % pour la marque aux trois bandes sur l'année, alors qu'il tablait auparavant sur une croissance à un chiffre.

(avec AFP)

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Les Echos