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5 mars 2014
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Adidas: un sourcing moins dépendant de la Chine

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5 mars 2014

Adidas vient de publier son rapport annuel 2013. Dans ses pages denses qui dévoilent les axes pour atteindre l’objectif 2015 d’un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros, l’équipementier détaille les enjeux des "opérations globales". Autant dire des approvisionnements et de la logistique.

Glenn Bennett, membre du directoire, en charge des opérations globales. Photo DR


A l’instar de ses concurrents, ceux-ci sont primordiaux en raison de l’importance prise par le retail, qui pèse 3,4 milliards d'euros, et par l’e-commerce, mais également du développement de Neo, enseigne de fast fashion.

Au final, Adidas vise une durée de 60 jours entre la conception du design et la livraison sur le point de vente. Dans la chaussure, c’est déjà le cas, mais dans l’habillement, cette réduction des délais a démarré en 2012.

Pour l’automne-hiver 2014/2015, il souhaite réaliser 50 % en volume des vêtements avec ce délai de 60 jours et atteindre à moyen terme les 90 %. A titre d'exemple, en produisant plus près des lieux de consommation, il a pu en réassort livrer en 2013 près de 6 millions de paires de chaussures dans les pays de l’ex-Union Soviétique.

Conséquence logique, la cartographie du sourcing change pour le groupe, qui travaille avec 332 sous-traitants indépendants, dont 78 % sont basés en Asie, 14 % en Amérique, 7 % en Europe et 1 % en Afrique.

C’est surtout le poids de la Chine qui baisse significativement. Ainsi, en chaussures, dont les ventes totales annuelles sont de 257 millions de paires, la Chine ne pèse plus que 31 % du sourcing contre 34 % en 2012.

En vêtements, avec un volume groupe qui s’élève à 341 millions de pièces, la part de ce pays est de 33 % contre 37 %. Et surtout, en accessoires, la part de la Chine est passée de 51 % à 40 % en l’espace d’un an.

Les grands gagnants sont le Vietnam en chaussures avec une part qui est passée de 31 à 35 % et l’Indonésie en accessoires dont la part est passée de 9 à 20 % !

Quant au Vieux Continent, Adidas y fait produire 1 % de ses chaussures, 2 % de ses accessoires et enfin 10 % de ses vêtements.

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