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9 sept. 2014
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Arpin se lance dans le sport

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9 sept. 2014

Depuis quatre ans, Arpin s’appuie sur sa filature savoyarde pour réaliser ses propres collections de prêt-à-porter haut de gamme. Ses vestes, capes ou pulls exploitent un savoir-faire lainier quasi bicentenaire.

Si la mode ne représente que 25 % de son chiffre d’affaires, la société a décidé de développer son offre. Actuellement, elle propose des collections plus urbaines, aux coupes plus cintrées, mais prépare aussi son arrivée dans le sport.


Arpin a lancé une ligne plus urbaine pour cet hiver 2014-15 et présentera sur les salons hivernaux ses créations sport 2015-16. Photo D. Michalet.


Avec sa production française et sa confection France et Europe, la nouvelle ligne, prévue pour l’automne-hiver, se positionnera forcément haut de gamme.

"Le style restera dans un chic classique, explique Florence Jehlicka, directrice générale adjointe de la société. Il s’agit de vêtements skiables mais possédant une polyvalence pour être portés en fin de journée en station ou dans un contexte plus urbain. Nous avons développé cette ligne, qui exploite les caractéristiques de la laine et comprend des doudounes, des anoraks et des parkas, avec le cabinet annécien Jonathan&Fletcher".

La marque va aussi décliner certains modèles de son actuelle ligne de bagagerie pour leur donner un style plus sport-chic. Et, pour mettre en avant sa ligne, Arpin, qui fait partie du groupe Idealp (Skis Lacroix, Duvillard, Degré 7), annonce une présence sur les salons Asap d’Annecy et Ispo de Munich.

"Nous sommes déjà présents sur ses salons avec Lacroix, explique Florence Jehlicka. Comme Lacroix est présent dans quasiment chaque station, nous pensons qu’il y aussi de la place pour Arpin avec ce positionnement. Mais nous visons les 50 plus belles stations de l’arc alpin".

La marque vise en effet la distribution sport en montagne dans laquelle elle n’est pour l’instant pas présente.

Avec ce nouveau volet sport, qui sera confié à la structure commerciale du groupe, Arpin vise un apport d’activité entre 500 000 et un millions d’euros alors qu’elle affiche pour 2013 des chiffres d’affaires de 2 millions d’euros pour son volet industriel, et de 600 000 euros pour son activité commerciale.

Un levier de croissance et un défi d’envergure, pour la marque qui ne comptait jusque-là que sur une dizaine de multimarques en mode et ses trois boutiques en propre à Séez, accolé à l’usine, à Chamonix et à Lyon.

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