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11 févr. 2020
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Avec « A l'imparfait », Figaret valorise le second choix

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11 févr. 2020

Figaret assume son imperfection. Du moins pour une partie de ses produits. La marque a, en effet, décidé de mettre en vente ses produits de « second choix » dès le 2 mars dans quatre de ses magasins parisiens : rue de la Paix, Sévigné, Sèvres et Place de la Madeleine. L’accent est mis sur ces petits défauts qui ne remettent pas en question le grade de qualité.


Une étiquette spécifique accompagnera le client - DR


Toute production connaît son lot de produits ne correspondant pas au cahier des charges. Les défauts sont variés et parfois quasiment invisibles : du petit fil tiré à la surpiqure trop épaisse. Souvent mis au rebus, Figaret a décidé de laisser une chance à ses pièces en les identifiant avec une étiquette mentionnant le défaut incriminé. Elles seront présentées sur un portant en bois "vintage". Le tout à des prix plus bas, entre 60 et 90 euros, que les modèles qui ont passé les tests haut la main car sans défaut. De son côté, la collection de chemises démarre à 95 euros, pour l'homme, pour aller jusqu'à 225 euros, pour la femme.

« Il est temps pour les enseignes de mode de changer. Et de mettre en place un cercle plus vertueux et de meilleures pratiques. On ne peut plus décemment jeter, gaspiller des stocks. Alors « à l’imparfait », c’est une occasion de faire un geste pour le mieux et de se faire plaisir en même temps », indique Eléonore Baudry, Présidente de Figaret.

Baptisée « A l’imparfait », cette opération démarrera avec un total de 300 pièces réparties dans les quatre magasins. Elle s’inscrit dans une économie circulaire plus « responsable » et pourrait inspirer d’autres marques.
 

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