Ce dimanche, le B.A.S.E. workshop revient à Biarritz. Après deux premières sessions les pieds dans l’eau au Casino de Biarritz, le B.A.S.E. prend ses aises à la Halle d’Iraty du 5 au 7 février. Lancé en janvier 2011 par l’équipe de Brotherhood Communication, le salon, qui s’adresse aux détaillants et professionnels de l’univers des boardsports et du streetwear, double de taille par rapport à l’an passé et regroupe 200 marques du secteur. Au passage, l’événement passe de quatre à trois jours.

Le B.A.S.E. workshop accueille les marques de boardsports et de streetwear avec sneakers, jeans, fashion, snowline, bagageries, accessoires, audio... Photo B.A.S.E.

"Avec l’expérience des deux premières éditions, nous nous sommes rendus compte que quatre jours, c’était un peu long pour les détaillants et les exposants, en particulier sur les périodes de soldes. On resserre donc la durée et on attend une bonne fréquentation, en particulier sur le dimanche et le lundi", explique Yves Clémot, qui organise l’événement.

Le dimanche, un contest de skate, opposant les équipes d’une vingtaine de magasins de toute la France, se déroulera dans la Halle. Profitant de l’espace qui lui est dédié, le B.A.S.E. ouvre aussi son espace aux artistes proches de l’univers street. L’aspect professionnel n’est bien entendu pas délaissé: une table ronde sur les perspectives du secteur est prévue pour le lundi à 11h00.

Avec ces animations et ces services, le salon qui se présente comme un lieu de business, veut ainsi compléter l’offre produit des marques (Kr3w, Darkstar, Da-Kine, Arnette, Emerica, The North Face, Stereo, Von Zipper, Converse, Fourstar…) qui viennent présenter leurs collections automne-hiver 2012/2013.

"Nous avons un beau nombre de nouvelles marques pour cette session. On voit notamment des griffes qui ont une nature plus fashion comme Olow ou Qhuit avec des racines street proches du skateboard et des sports de glisse, mais une identité musicale ou graphique, relève Yves Clémot. Cela correspond aussi à une attente de certains magasins. On voit en effet un réseau de concept-stores branchés émerger aux côtés des magasins vraiment core. Ce réseau très pointu, avec des magasins comme le Nouveau magasin à Orléans, n’hésite pas à créer un mix entre les marques street et des marques mode comme APC ou Acne".