Billiv lève 1,3 million d'euros pour ses tickets de caisse dématérialisés

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
20 juil. 2022

Trois mois après son lancement, la start-up parisienne de dématérialisation des tickets de caisse Billiv officialise la levée de 1,3 million d'euros pour financer son développement. Un tour de table mené auprès d'Asterion Impact qui doit permettre de passer les effectifs à une douzaine de personnes.

Cofondée par Lena Crolot, Ruben Kahloun et David El Malih, la structure revendique d'ores et déjà quelque 150 enseignes clientes. Il faut dire que l'offre de Billiv intervient dans un calendrier précis: à compter du 1er janvier 2023, la loi Anti-Gaspillage interdira l'impression systématique de tickets de caisse. Tickets dont Billiv rappelle qu'ils contiennent du Bisphénol A et S, des perturbateurs endocriniens.

Après l'étape du paiement, Billiv propose donc une alternative. L'utilisateur peut récupérer son ticket de caisse sous forme numérique en scannant, via son smartphone, un flashcode présenté en caisse. L'application Billiv devient alors un portefeuille concernant l'ensemble des tickets de caisse, et chiffre pour l'utilisateur l'impact environnemental moindre ainsi généré. Les programmes fidélités de marques peuvent en outre être intégrés directement au dispositif.

"Notre mission est de réinventer le ticket de caisse, pour le rendre écoresponsable et respectueux de la donnée des consommateurs", explique la CEO Lena Crolot, dans un message de remerciement publié sur Linkedin. "Nous voulons créer tout un parcours de consommation durable, qui concentre la fidélité et les avis clients, grâce à un ticket entièrement personnalisable".

En France, la production des tickets de caisse au format papier nécessiterait chaque année l'abattage de 2,5 millions d'arbres. Impact auquel s'ajoute la consommation de 950 millions de libres d'eau.