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Sonia BROYART
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6 mars 2020
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Blumarine pourrait licencier plus de la moitié de ses effectifs

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Sonia BROYART
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6 mars 2020

Blumarine est contrainte à effectuer une totale restructuration. A quelques mois seulement de l'arrivée de son nouveau propriétaire, la marque pour femme italienne de la région de Carpi a ouvert une procédure de licenciement collectif pour 61 employés.


Le défilé Printemps/Été 2020 Blumarine à Milan


Ce choix s’explique par des difficultés budgétaires, peut-on lire dans une note de la Cisl-Emilia (syndicat de travailleurs de l'Emilie-Romagne ndlr), avec un chiffre d'affaires qui a chuté à 23 millions d’euros pour l’exercice 2019 face à des pertes de 14 millions d'euros. La marque de mode emploie au total 97 personnes, dont 74 à Carpi et 23 à Milan.
 
La crise dont souffre la marque Blumarine ne date pas d’aujourd’hui et ces dernières années, 50 travailleurs ont déjà été conduits vers la sortie, rappelle l’organisation syndicale. Le dernier plan de départ s’est terminé en novembre dernier et les syndicats, après une rencontre avec l’entreprise le 27 février dernier, évaluent les possibilités de nouvelles mesures sociales.

Le plan de restructuration est géré par Marco Marchi, patron de Liu Jo et fondateur du holding Eccellenze Italiane, qui a repris la marque en décembre dernier à sa fondatrice Anna Molinari et à la famille Tarabini. La première étape dans la relance de la marque a été la nomination à la direction créative du jeune et talentueux styliste Nicola Brognano, qui fera ses débuts avec la collection resort en juin 2020 avant de débarquer sur les podiums de Milan en septembre prochain.
 
En attendant, les partenaires sociaux demandent une nouvelle rencontre pour échanger sur le business plan et sur le nombre de licenciements, considéré excessif. “Nous attendons de connaître (...) le projet de relance de l’entreprise et la disponibilité de celle-ci à effectuer les investissements nécessaires”, affirme Roberto Giardiello, du syndicat Cisl-Emilia. “Dans tous les cas, nous demandons que les licenciements soient volontaires, avec des mesures d’accompagnement ou de reclassement sur le territoire”.


 

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