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21 mars 2019
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Brexit : vers une nouvelle date butoir le 22 mai ou en fin d'année

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Reuters
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21 mars 2019

A huit jours de la date du Brexit, pour le moment programmé le 29 mars, les chefs d’Etat et de gouvernement européens débattaient jeudi d’une nouvelle date butoir, possiblement le 22 mai ou la fin de l’année, mais pourraient aussi ne pas fixer d’échéance pour le moment, a-t-on appris de sources diplomatiques.


Les Européens débattent d'une nouvelle date butoir pour le Brexit - Reuters


Un projet de déclaration finale du sommet fixe le report au 22 mai, à condition que l’accord de sortie de l’UE conclu en novembre soit approuvé la semaine prochaine à la Chambre des communes,

Selon la dernière version, le Royaume-Uni serait tenu d’informer les autres Etats-membres avant le 12 avril de sa participation ou non aux élections européennes. Si la réponse est positive, ils pourraient envisager de reporter sa sortie de l’UE à une date plus lointaine.

Un nouveau sommet consacré à l’avenir de l’Union aura lieu le 9 mai à Sibiu, en Roumanie, et les Vingt-Sept ne veulent pas qu’il soit éclipsé par le Brexit.

Certains auraient toutefois proposé de ne pas en fixer la date ou de le reporter dès maintenant à la fin de l’année, a-t-on précisé.

Theresa May avait demandé aux Européens de reporter la date du Brexit du 29 mars au 30 juin.

Doutes sur un troisième vote

La Première ministre britannique a assuré à son arrivée à Bruxelles que son gouvernement oeuvrait à construire une majorité pour obtenir enfin la ratification de l’accord de retrait. Mais ses alliés unionistes nord-irlandais du DUP ont signalé qu’ils n’étaient pas encore prêts à voter cet accord, qu’ils avaient rejeté les 15 janvier et 12 mars aux Communes.

Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, concerné au premier chef par le Brexit, a assuré que personne ne voulait d’une sortie sans accord, mais jugé la situation à Londres « chaotique ».

L’accord de retrait avait été rejeté le 12 mars par 391 voix contre 242, signifiant que Theresa May devait faire changer d’avis 75 parlementaires pour le voir ratifié.

Le secrétaire d’Etat britannique au Brexit, Kwasi Kwarteng, a affirmé sur la chaîne de télévision Sky que l’état d’esprit des élus britanniques était en train de changer et que Theresa May avait de bonnes chances de faire ratifier cet accord.

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