Cayler and Sons : la griffe streetwear monte en puissance

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
16 juil. 2014

Il y a deux ans, Cayler and Sons présentait sa première collection au marché du streetwear allemand. A l’époque la marque, originaire de Munich, jouait avec les codes du sport, de la culture et du hip-hop américains sur un monoproduit : la casquette snapback.
Avec ses punch line, ses logos forts et ses imprimés (jouant parfois avec la feuille de marijuana) Cayler and Sons séduit. Il faut dire que les fondateurs ont une belle expertise dans le streetwear. Chris Boszczyk et Dusan Cvetkovic ont lancé la Beastin en 2008 sur un créneau premium.

Avec Cayler and Sons, grâce à Paul Hintermeier à la tête du design et de la production, ils donnent donc libre cours à une créativité plus mainstream. Celle-ci s’exprime sur pléthore de casquettes entre 29,90 et 35 euros, en snapback ou en 5 panel, mais aussi sur des bonnets, des chaussettes, des t-shirts, des sweats et des sacs à dos.

Pour présenter sa collection printemps-été 2015, qui intègre notamment des shorts, la marque était sur le salon Bright de Berlin du 8 au 10 juillet. Elle a présenté pour l’occasion, sur deux stands, la scission de son offre.

D’un côté, le White Label reste fidèle aux logos, imprimés et phrases chocs. De l’autre, le Black Label a vocation à suivre la tendance forte de la saison. Pour le printemps-été 2015, le Black Label joue donc sur le noir et blanc avec des mélanges de matières, des applications de faux cuir mais aussi des coupes différentes avec des t-shirts extra-longs et des sarouels.

En France la marque est distribuée par Effective Distribution (Happy Socks, LRG, Urban Classics…) depuis un an et demi. Elle est aujourd’hui présente dans quelque 150 points de vente street, skate et certains jeaners.