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4 mars 2022
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Covid-19: la France annonce la fin de la quasi-totalité des restrictions le 14 mars

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AFP
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4 mars 2022

Profitant de l'embellie sur le front de la lutte contre le Covid-19, Jean Castex a pu annoncer jeudi la fin du port du masque, sauf dans les transports, et la suspension du pass vaccinal à compter du 14 mars.


Des masques sanitaires et un carnet de vaccination affiché sur l'écran d'un téléphone portable à Montpellier le 27 janvier. - AFP/Archives


Invité au journal de TF1, le Premier ministre a d'abord évoqué la guerre en Ukraine, où "la situation sur le terrain est incontestablement très défavorable" avant d'en venir à l'épidémie, qui plombe la vie les Français depuis plus de deux ans.

De ce côté-là, "la situation s'améliore grâce à nos efforts collectifs, grâce aux mesures que nous avons prises", a déclaré Jean Castex. Et "les conditions sont réunies pour une nouvelle phase d'allégement des mesures" qui prendra effet un mois avant le premier tour de la présidentielle le 10 avril.

"A partir du lundi 14 mars nous allons suspendre l'application du pass vaccinal partout où il s'applique", a-t-il dit. A la même date, il a annoncé la "fin du port du masque obligatoire dans tous les lieux où il est encore" appliqué, "c'est-à-dire plutôt à l'intérieur".

"Le port du masque ne sera plus requis à compter du lundi 14 mars sur le lieu de travail, ni dans les salles de classe", a précisé Matignon.

Depuis le 28 février, le masque n'était déjà plus de rigueur dans les lieux clos soumis au pass vaccinal. Deux mesures continuent toutefois de rester en vigueur. "Le port du masque restera obligatoire dans les transports collectifs de voyageurs, compte tenu de la promiscuité", a dit M. Castex. Et ce "pendant quelques semaines encore", a souligné le ministre de la Santé, Olivier Véran, en déplacement à l'hôpital Pompidou à Paris.

Par ailleurs, le masque et le pass sanitaire (présentation d'une preuve vaccinale, d'un test négatif ou d'un certificat de rétablissement) seront toujours exigés dans "les établissements de santé, les maisons de retraite, les établissements accueillant des personnes en situation de handicap qui sont particulièrement fragiles", de même que "l'obligation vaccinale, qui s'applique aux soignants".

"La baisse s'accentue"



Cette levée des restrictions est possible grâce à une nette embellie sur le front sanitaire. La vague hivernale de Covid-19 est en déclin depuis plusieurs semaines. En moyenne sur sept jours, le nombre de nouveaux cas de contamination s'établissait jeudi soir à 52.222 contre plus de 66.000 il y a une semaine.

La pression se réduit aussi à l'hôpital, où 2.231 personnes sont en soins critiques. Le gouvernement avait jusqu'ici évoqué un passage sous le seuil des 1.500 malades en soins critiques d'ici mi-mars parmi les critères pour lever tout ou partie du pass vaccinal, en vigueur depuis le 24 janvier.

Dans les services de réanimation, on observe une "diminution de 400 à 500 patients environ par semaine", a relevé Olivier Véran, se félicitant que les hôpitaux ne soient plus contraints de déprogrammer d'autres soins.

"La baisse s'accentue, elle s'amplifie", a-t-il déclaré. "Si un nouveau variant apparaît et est plus dangereux, on sera plus que vigilant", a-t-il toutefois assuré.

Le pass vaccinal a succédé en France au pass sanitaire, dont il est une version plus stricte. Il impose aux Français d'être vaccinés contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux, comme les restaurants et cinémas, alors que son prédécesseur laissait la possibilité d'un test négatif au coronavirus.

Le but poursuivi par le gouvernement était double: limiter les risques de contamination dans les lieux concernés, même si les vaccins ont largement perdu leur efficacité contre la transmission du virus, et pousser les non-vaccinés à sauter le pas.

En annonçant la levée des dernières restrictions, le gouvernement respecte le calendrier qu'il s'était fixé, pariant sur l'amélioration de la situation sanitaire.

Lorsqu'il avait évoqué une suspension possible du pass vaccinal à la mi-mars, soit quelques semaines avant le premier tour de la
présidentielle, l'opposition y avait lu une décision servant les intérêts du président Emmanuel Macron. Celui-ci a officialisé jeudi soir sa candidature pour un second mandat.

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