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12 mars 2007
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Cruelle Coquetterie livre les artifices de la contrainte

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12 mars 2007

Si l’habit ne fait pas le moine, il n'en véhicule pas moins la manière d’être et le vécu de celui qui le porte. C’est en tout cas ce que nous explique Michel Biehn, dans "Cruelle Coquetterie ou les artifices de la contrainte", paru fin 2006 aux éditions La Martinière.


Couverture de "Cruelle Coquetterie ou les artifices de la contrainte"

Antiquaire à l’Isle-sur-la-Sorgue, Michel Biehn est spécialiste des étoffes et costumes anciens, mais également décorateur aux quatre coins du globe. Pour son huitième ouvrage, l’auteur s’est intéressé aux liens qui unissent l’homme à son paraître en suivant une approche sociologique et culturelle.

Avec ses 192 pages et ses 160 photographies, le livre prend le parti, en images et en mots, de décomposer le corps des pieds à la tête afin d’en dévoiler les « artifices de la contrainte » : Le pied mignon, la Marche entravée, la Taille prise, le Long cou, le Corps sociabilisé, le corps percé, l’Enclos de toile brodée (le voile…), un Front de Reine (les crânes…), le Poil et le Poids, le Livre de peau (tatouages, bijoux…), l’Habit de lumière (costumes et vêtements traditionnels) et la Nudité.

L’auteur explique que chacun de ces jalonnements corporels est soumis à des règles de beauté et de séduction, car devant répondre à un désir qui évolue selon les cultures. Michel Biehn va même plus loin en croisant son point de vue avec celui de trois grands spécialistes de la question, la psychanalyste Catherine Bensaid, le théologien Jean-Yvers Leloup et l’anthropologue Catherine Tourre-Malen.

Au final, cet ouvrage de 42 euros nous entraînent dans un tour du monde de la mode et des artifices.

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