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12 janv. 2015
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Daniel Wertel (Fédération du prêt à porter féminin) : "Ma priorité est l’aide aux entreprises"

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12 janv. 2015

Élu à la présidence de la Fédération française du prêt à porter féminin en juillet 2013, Daniel Wertel a impulsé un certain nombre d’initiatives qui aujourd’hui entrent dans les faits. La grande majorité porte sur l’aide aux entreprises. Un élément clé du programme qu’il avait défendu au moment de l’élection. Premier bilan pour FashionMag.com.


Daniel Wertel


FashionMag.com : Vous êtes le président de la Fédération du prêt à porter depuis 18 mois. Quel est votre premier bilan ?
 
Daniel Wertel : Ma priorité est l’aide aux entreprises. Un certain nombre d’actions ont été lancées. D’autres vont entrer dans les faits.  En tout cas, je suis fidèle à ce que j’avais proposé !

FM : Vous avez lancé à l’automne des Rencontres Agents/Marques. En êtes-vous satisfait ?
 
DW : L’objectif de ces rencontres était de proposer aux entreprises françaises d’entrer en contact avec des partenaires ciblés. Une quarantaine ont répondu présent. Et le bilan est très positif : 80 % des marques participantes se disent satisfaites. D’ores et déjà, une dizaine de contrats ont été signés. Je rappelle que ces 3 journées portaient sur les pays suivants : le Royaume-Uni, l’Irlande, l’Allemagne et la Russie. Et, bien évidemment, nous reconduisons ces Rencontres pour 2015, avec le soutien du DEFI. Nous travaillons actuellement sur les pays ciblés, en fonction de ce que souhaitent les entreprises.
 
FM : Vous avez lancé une invitation pour une  conférence de presse cette semaine où là aussi, selon  l’invitation, sera lancé un nouveau salon par la Fédération, Traffic. Vous pouvez nous en dire plus ?
 
DW : Silence (ndlr.). Vous serez bien sûr à la conférence de presse ! (FashionMag Premium a détaillé la semaine dernière ce nouveau projet prévu au second semestre ndlr.).
 
FM : Vous avez annoncé l’an dernier la mise en place de « groupes de combats » à l’export. Vous pourriez rappeler ce que c’est ? Et les premiers résultats ?
 
DW : La Fédération, sous l'impulsion de sa commission export, a lancé des « groupes de combat » (constitués de directeurs export d'entreprises particulièrement aguerries à l'international) qui ont pour objectif de défricher de nouveaux territoires pour l’export, autrement dit des pays peu habituels en matière d’exportation, avec le soutien du DEFI. En octobre dernier, ce groupe - managé par Patricia Brafman, directrice internationale de la Fédération - s’est rendu en Algérie pour rencontrer une dizaine d’interlocuteurs clés : multi-franchiseurs, agents, membres de chambres de commerce, promoteurs de centres commerciaux… Une initiative qui a été réitérée le mois dernier en Iran. Sur le premier pays, ont participé Didier Parakian, Paul Brial et Nathalie Chaize. Sur l’Iran sont venus Paul Brial, Didier Parakian et Giorgio. Nous sommes partis d’un simple constat : aujourd’hui, certains marchés sont saturés. Et comme l’export est un des piliers de croissance de nos entreprises de mode, il est primordial pour nous d’aller voir ce qu'il se passe ailleurs afin de développer de nouvelles opportunités commerciales, récupérer des données, sélectionner une première liste d’interlocuteurs, mais aussi jouer les ambassadeurs des marques françaises. Les contacts ont été réellement fructueux et en 2015, ces groupes s’orientent vers l‘Afrique du Sud, l’Asean ou encore l’Amérique du Sud. Ces actions s’inscrivent dans un programme ambitieux pour accompagner les entreprises à l’international, comprenant également le développement des manifestations Mode in France présentes à Taipei, Tokyo, bientôt Hong Kong.  De même, le Chic à Shanghai et le CPM à Moscou. Des actions qui fonctionnent très bien.
 
FM :  Et sur la France, en dehors de Traffic bien sûr (rires ndlr.), avez-vous des projets ?
 

DW : Nous avons créé la Fashion Training Shop. Il s’agit d’offrir des formations en matière de vente en magasin à des marques, donc des fabricants, ayant développé des chaînes de magasins. Nous avons remarqué que celles-ci manquaient d'outils pour dynamiser leurs points de vente. Nous avons travaillé pour cela avec la Fédération Nationale de l’Habillement (regroupant des détaillants indépendants, ndlr.) et la Fédération des enseignes de l’habillement (succursalistes, ndlr.). Ainsi qu'avec les OPCA : OPCALIA, AGEFOS, FORCO. A ce jour, la formation a été intégrée au catalogue OPCALIA. Nous espérons bien pouvoir signer un accord avec ces fédérations prochainement. L’objectif est de commencer ces formations destinées aux vendeurs et responsables de boutiques sur le premier trimestre 2015.

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