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16 déc. 2014
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E-commerce : le boom du sud-est asiatique commence en Indonésie

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16 déc. 2014

Les ventes en ligne indonésiennes pourraient être multipliées par cinq d’ici à 2020, pour atteindre les 35 milliards de dollars. L’Indonésie s’impose comme le fer de lance de l’e-commerce d’Asie du Sud-Est, devant la Thaïlande et les Philippines.


Car, si l’Indonésie souffre encore d’un faible nombre de cyberacheteurs, une étude UBS prévoit que le pays rattrape vite son retard. Les analyses indiquent que le pays pourrait atteindre les 125 millions d’internautes dès 2015, là où ils n’étaient encore que 55 millions en 2012. A cela s’ajoute l’émergence accélérée d’une classe moyenne, ce qui amènent les observateurs à mettre en parallèle le développement virtuel du pays avec celui connu par la Chine.

Cette progression a notamment été permise par l’accès récent à une offre de smartphones bon marché dans le pays, qui amène ce dernier à compter une large proportion de mobinautes. Les craintes concernant les fraudes et autres arnaques ont aussi été rapidement écartées ces deux dernières années pour le président de l’association indonésienne du e-commerce, Daniel Tumiwa.

Pour l’heure, l’acteur dominant du marché serait selon Reuters la marletplace Tokopedia, qui permet notamment aux acteurs locaux de créer facilement leur boutique en ligne. L’entreprise a pu lever 100 millions de dollars en octobre auprès du Japonais Softbank et de l’Américain Sequoia Capital. Un record. D’autres sites sortent du lot comme Kaskus et OLX. Ou encore Lazada, présent dans six pays d’Asie du Sud-Est et se présentant, comme « l’Amazon d’Asie du Sud-Est », auteur d’une levée de 250 millions de dollars ces derniers jours.

Avec 10 pays et plus de 600 millions d’habitants, l’Asie du Sud-Est compte pour l’heure 0,2 % d’achats mené sur Internet, contre 8 % en Chine et 8,7 % aux Etats-Unis.

Si le potentiel indonésien est souligné, il est jalousement gardé par le gouvernement local qui, en début d’année, a interdit les investissements étrangers dans ce domaine. Pas un problème pour Kuo-Yi de Monk’s Hill Capital, qui rappelle la politique semblable adoptée en Chine : « Les gens trouvent des moyens de faire avec, ou de contourner ».

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