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20 mars 2023
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En Europe, les Français bénéficieraient du pouvoir d'achat le plus préservé

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AFP-Relaxnews
Publié le
20 mars 2023

Alors que l'alimentation coûte 14,5% plus chère qu'il y a un an, les Français semblent moins souffrir de la conjoncture économique que leurs voisins européens. En Pologne, 57% des consommateurs jugent l'état de leurs finances dégradé par rapport à avant. Ils ne sont "que" 36% en France, où l'inflation n'a pas changé les choses pour 54%, tandis que les européens coupent majoritairement dans leurs budgets loisirs et habillement.


Turquie (+123%), Argentine (+90%), Colombie (+25%), Mexique (+15%), Allemagne (+14%)... L'inflation est un phénomène mondial, dans lequel la France s'en sortirait le mieux. D'après les données du cabinet international NielsenIq, la hausse se limite à +10%, quand on compare l'ensemble des augmentations arrêtées à novembre 2022. Pour rappel, en février dernier sur un an, les prix à la consommation dans l'hexagone ont gonflé de 6,2%, selon les calculs de l'Insee, avec une flambée à +14,5% pour l'alimentation.

Si la comparaison ne suffit malheureusement pas à atténuer les effets de l'inflation sur le pouvoir d'achat, force est de constater que les ménages tricolores souffrent moins de la conjoncture que leurs voisins européens. En janvier dernier, le cabinet d'analyse a interrogé 4.370 foyers en Europe au sujet de la situation actuelle. Les Français sont les moins nombreux, avec les Italiens (36%), à considérer que leur situation est moins bonne qu'auparavant. A contrario, 59% des Allemands partagent cet avis tout comme 57% de Polonais et 55% de Britanniques. Dans tous les cas, la hausse des prix est clairement devenue la préoccupation majeure sur le vieux continent.

Pour faire face à des dépenses plus coûteuses en matière de services (36%), de transports (28%) et de produits frais (26%), les Européens rognent sur leurs dépenses à l'extérieur (52%), avant de revoir à la baisse leurs achats en loisirs (48%) et en habillement (47%). Alors qu'on craint souvent une dégradation de la qualité de l'alimentation en raison du contenu médiocre d'aliments ultra-transformés jugés comme les solutions les moins onéreuses pour se nourrir, la logique n'est en réalité pas si évidente. Car si dans les trois prochains mois, les prix continuent d'augmenter 54% des Européens prévoient de restreindre leur consommation en snacks et en confiseries tandis que 10% augmenteront leurs dépenses en fruits et légumes. Dans la même dynamique, 45% cesseront leur consommation d'alcool, sinon la réduiront, alors que 20% augmenteront leurs achats en boissons sans alcool.
 

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