G.H. Bass avance ses pions sur le marché français

Auteur :

Chenu Alexis

Publié le
21 août 2017

Bien que centenaire, G.H. Bass est une jeune marque sur le marché français. Elle y fait ses premiers pas en 2015, ne tardant pas à s'inviter dans une sélection de points de vente haut de gamme, comme chez Merci, et, depuis juin, au Printemps, au Bon Marché ainsi que chez Citadium.

Fondée en 1876 par George Henry Bass, la griffe s'est d'abord lancée sur le créneau des souliers de fermiers et de bûcherons puis sort ses premiers modèles de mocassins Cruiser au début du XXème siècle. Boostée par les ventes de ses boots destinées aux campeurs, puis par ses collaborations avec l’armée américaine, elle explose au lancement du mocassin Weejuns en 1936. 

Archi-célèbre aux Etats-Unis, le mocassin G.H. Bass sera porté par toutes les célébrités, du président Kennedy à Audrey Hepburn en passant par Michael Jackson. En 2010, la griffe est rachetée par le groupe new-yorkais G-III Apparel, qui gère le marché monde à l'exception des Etats-Unis (GH Bass USA appartenant à Harbor Footwear Ltd).

Avec près de 160 magasins dans le monde, G.H. Bass voit aujourd’hui ses ventes s’accélérer et compte près de 2 000 points de vente, principalement au Royaume-Uni, en Hollande, en Allemagne et en France.

Gérée en licence par la société britannique Overland depuis la collection automne-hiver 2015, la marque affiche dans l'Hexagone une croissance de 100% et le doublement du volume des ventes depuis 2015. Le chausseur devrait continuer à y renforcer ses positions, le marché français étant notamment n°1 des ventes sur les collections femmes avec une centaine de points de vente allant du Bon Marché aux boutiques Smallable, 58M ou Stella Forest.

Prochaine étape de développement : le marché asiatique. Les équipes de G.H. Bass lancent par ailleurs une commercialisation offensive de la marque en participant pour cette fin d’année aux salons Micam, Pitti, Première Classe, Premium Berlin et Munich, Scoop ou encore Jacket Required.