Par
AFP
Publié le
3 sept. 2015
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Gerbe : décision lundi pour la reprise du fabricant de collants

Par
AFP
Publié le
3 sept. 2015

Le tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône rendra lundi sa décision concernant la reprise du fabricant de collants Gerbe, basé à Saint-Vallier (Saône-et-Loire) et placé en redressement judiciaire depuis mi-juillet.

Deux projets de reprise ont été présentés lundi matin devant le tribunal : celui du fabricant français de chaussettes Tricotage des Vosges face au groupe hôtelier chinois Chongquing Tianci Hot-Spring group, selon l'administrateur judiciaire Me Maurice Picard.

« Le dossier chinois semble recueillir davantage d'avis favorables », a ajouté à l'AFP Maurice Picard, précisant que 42 des 62 emplois seraient préservés par l'entreprise chinoise, qui a acquis début 2015 le château d'Esclimont (Eure-et-Loir), tandis que le candidat français en conserverait 32.

Selon le représentant CFTC des salariés de Gerbe, Mario Barbosa, « un des deux projets sort du lot sur plusieurs points ». « Pour nous, la préservation de l'emploi est très importante », a-t-il poursuivi.

Le fabricant de bas et collants Gerbe, en graves difficultés financières, avait été placé en redressement judiciaire le 16 juillet.

Fondée en 1904 par Stéphane Gerbe et spécialisée dans le haut de gamme, la manufacture de Saint-Vallier a connu plusieurs épisodes de redressement judiciaire, selon le site internet de l'entreprise.

En 2003, elle avait été rachetée par la société Rhovyl, basée à Tronville-en-Barrois (Meuse), spécialisée dans les fibres synthétiques, entraînant le départ de 31 personnes sur les 229 employés que comptait alors Gerbe. En 1995, l'effectif du groupe textile s'élevait à environ 530 personnes.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.