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Groupe Printemps: trois PSE et plus de 800 postes menacés, selon la CGT

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23 nov. 2020

Annonçant le 10 novembre dernier son intention de fermer sept de ses vingt-sept magasins, la direction du groupe Printemps avait alors indiqué que cela concernerait la suppression nette de 428 emplois. Or, selon la CGT, plus de 800 postes s’avèrent directement menacés par la mise en place de trois plans de sauvegarde de l’emploi (PSE). Le projet a commencé à être présenté aux représentants du personnel du groupe le 20 novembre lors d’une première réunion de suivi. La direction du Printemps, contactée, n'a pas souhaité commenter ces éléments : une seconde partie de la réunion d’information/consultation doit se tenir ce 25 novembre. Elle rappelle simplement à nouveau le chiffre de 428 suppressions nettes pour le groupe, qui emploie à ce jour environ 3.000 collaborateurs.


La restructuration du groupe devrait s'échelonner jusqu'en début d'année 2022. - Printemps/Manuel Bougot


Mais pour le syndicat CGT, le premier plan social concernerait l’entité Printemps: la fermeture de quatre grands magasins (Paris Place d’Italie, Le Havre, Strasbourg, Metz) induirait sur la suppression de 500 emplois. En outre, l’entité Printemps Voyage serait vouée à disparaître (29 postes), tandis qu’une réorganisation globale devrait toucher les magasins Printemps qui restent ouverts, notamment celui d’Haussmann, et le siège attenant. Soit 200 emplois de plus dans balance, selon le syndicat.

Ensuite, la fermeture de trois magasins Citadium (Paris Champs-Élysées, Paris Nation situé dans le Printemps Nation et Toulon), ainsi que la restructuration de l’ensemble de la société chapeautant l’enseigne streetwear (réseau et siège) occasionnerait la perte de près de 100 postes, avance la CGT.

Le troisième plan social toucherait Made in Design, l’e-commerçant de l’univers de la maison que le groupe Printemps a acquis en 2019. 50 emplois y seraient supprimés, incluant notamment la fermeture du site logistique de Grenoble et la réorganisation du siège de cette entreprise fondée en 1999 par Catherine Colin.

Le syndicat exprime dans un communiqué que "la stratégie de la direction et le "saucissonnage" des plans sociaux, visent à masquer les impacts réels économiques et sociaux et les enjeux d’une restructuration colossale au préjudice des salariés". Il ajoute de plus que ces projets entraineront aussi des suppressions de postes "chez les prestataires extérieurs: démonstrateurs, nettoyage, gardiennage, services techniques…".

La direction n'ayant pas souhaité s'exprimer, Fashionnetwork.com n'a pu avoir confirmation pour l'heure de ces données.

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