Hunter retrouve le chemin de la rentabilité

Le spécialiste britannique des bottes de pluie Hunter a vu son ciel se dégager en 2018, grâce notamment à une collaboration avec les studios Disney qui a boosté ses ventes. Les collaborations à venir avec la créatrice anglaise Stella McCartney et le dessin animé pour enfant Peppa Pig devraient lui permettre de poursuivre sur cette lancée.

La société n’a pas encore déposé ses comptes pour l'exercice 2018 mais plusieurs journaux rapportent un un chiffre d'affaires en hausse de 9 % à 113,8 millions de livres sterling (128,4 millions d'euros).

Mieux, la société aurait réalisé sur l'année un bénéfice avant impôts de 6,3 millions de livres sterling (7,1 millions d'euros), contre une perte avant impôts de 5,3 millions en 2017. Le bénéfice net s'établirait à 5,2 millions de livres. Son résultat d’exploitation serait lui aussi repassé au vert : il aurait atteint 7 millions de livres sterling, après une perte d’exploitation de 4,9 millions un an plus tôt.

C’est un revirement fort pour la société d'Edimbourg rachetée en 2006 après avoir fait faillite et qui a connu des performances variables depuis lors.

Par région, les Etats-Unis, le plus important débouché de la marque, semblent avoir bénéficié de la collaboration avec Disney avec des ventes en progression de 13 % l’an dernier.

La région Asie-Pacifique n'est pas en reste avec une hausse de 13 % également, tandis que le Japon fait un bond de 25 % sur la base de taux de change constants. Hors de ses principaux marchés, les ventes ont grimpé de 142 %, ce qui suggère un fort potentiel sur les marchés en devenir.

Le retour à la rentabilité de la marque a aussi été permise grâce à une réduction des coûts sur la période et à l’ajout de nouvelles catégories de produits, dont du prêt-à-porter.

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