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Clémentine Martin
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7 juil. 2020
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JD Sports, en plein essor, veut surmonter la crise du Covid-19

Traduit par
Clémentine Martin
Publié le
7 juil. 2020

JD Group continue son expansion. Le groupe britannique a connu un exercice 2019 florissant. Sa direction, emmenée par Peter Cowgill, annonce avoir enregistré une croissance des ventes de 30% par rapport à l'année 2018. Le propriétaire de JD Sports, Size?, Chausport, Sprinter mais aussi des enseignes outdoor Millets et Blacks affiche un chiffre d'affaires de 6,11 milliards de livres (6,81 milliards d'euros).


Un magasin Size? - JD Group


La marge brute du groupe a légèrement reculé de 47,5% à 47% mais son résultat net avant impôt à progressé de 3% à 348,5 millions de livres sterling.

Sur l'exercice écoulé, le groupe a ouvert 52 nouveaux magasins en Europe, 18 en Asie et 11 en Amériques et prépare une ouverture cet été sur Times Square à New York.

L'exercice en cours n'est bien entendu pas simple pour le groupe dont les nombreuses enseignes ont du fermer leurs portes partout dans le monde ces derniers mois. «Le Covid-19 a freiné nos progrès à court terme, assume Peter Cowgill. Mais JD a une proposition multicanal majeure sur le marché, qui maximise sa pertinence et son impact auprès des consommateurs en créant, puis en maintenant, une profonde connexion avec eux".

Le délicat dossier de Go Outdoors



Pour autant, le groupe doit aussi naviguer pour protéger certains de ses actifs. Ainsi, via un montage, le groupe a procédé au rachat de sa propre enseigne Go Outdoors qui enregistrait de lourdes pertes de 23,5 millions de livres, fin juin.

Selon le groupe, la faillite de l’entreprise, qui emploie 2.400 personnes, a été causée par le montant élevé de ses loyers et par son format, pas suffisamment flexible pour lui permettre de survivre après trois mois de fermetures liées au coronavirus. JD Sports s’est engagé "à préserver le plus grand nombre d’emplois possible".



JD Sports avait alors déclaré dans un communiqué : "Les termes des contrats de location de Go Outdoors étaient très peu flexibles. La plupart des boutiques étaient liées contractuellement pendant encore près de dix ans et les révisions de loyers étaient uniquement prévues à la hausse. Ces hausses étaient d’ailleurs souvent fixées à des taux supérieurs à l’inflation, sans tenir compte des prix du marché."

"Après avoir évalué toutes les options qui s’offrent à nous, nous sommes fermement convaincus qu’une restructuration donnera à Go Outdoors une plateforme lui permettant de progresser tout en restant membre de notre groupe." JD Sports aurait envisagé de se séparer de l’enseigne, mais a finalement penché pour la restructuration.

On ne sait pas encore combien des 67 boutiques propres du détaillant continueront de fonctionner à long terme. Le groupe s'est engagé au maintien de l'activité sur douze mois. "Ensuite, en fonction de l’adéquation et de la souplesse des futurs contrats de location, nous essaierons de conserver la plus grande partie du parc de boutiques de Go Outdoors." Mais le groupe admet que des fermetures auront lieu.

 

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