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8 déc. 2017
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Juch, l'essor d'un jeune acteur français de la chaussure

Publié le
8 déc. 2017

Tous les deux issus de l'école de commerce ISC Paris, Julia Mbenge et Charles-Hugo Dissard lancent leur label de chaussures en 2015. « Le marché était assez simple, sans paire de boots à moins de 300 euros et sans modèle allant aussi bien à l’homme que la femme, expliquent les créateurs. La marque Juch est donc née avec un tout premier modèle de boots vertes, la Fisher ».


La boutique Juch dans le quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés.DR


Positionnée sur le moyen de gamme (avec des prix entre 180 et 230 euros pour une paire de boots) et fabriquée en Europe, la marque qui aime décliner la couleur se fait financer en partie à ses débuts par une campagne de financement participatif et s’invite alors sur un marché ayant déjà inspiré d’autres, à l’image de Pied de Biche. Un créneau qui semble prendre, la marque Juch étant devenue rentable au bout d’un an, avec à son actif une dizaine de points de vente revendeurs dans le monde.

Soutenue par le Club des Douze (site de vente sélective de marques créateurs pour homme), Juch tient sa première vitrine au concept-store La Garçonnière quelques semaines après, puis ouvre Vingt-Six (26 rue du Roi de Sicile, dans le Marais), un multimarques dédié à la chaussure où les créateurs présentent leur collection en intégralité. 

La distribution se poursuit à l’étranger au sein du magasin Han Style en Corée du Sud, chez Collective au Danemark ou encore Carpe Diem à Kassel (Allemagne). La marque cible désormais le développement des pays nordiques (Danemark, Suède, Norvège), la Chine aussi, et Paris.

Dernière étape de Juch : l’ouverture depuis quelques jours de sa première boutique en propre dans la capitale française. Située au 39 rue Dauphine, dans le VIe arrondissement, cette adresse se veut « un moyen de séduire les Parisiens et la clientèle étrangère fortement présente dans ce quartier de Paris », avec des ambitions clairement affichées : « doubler le chiffre d’affaires ».

Proposée aussi sur leur e-shop (qui représente 30 à 40% des ventes aujourd’hui), la collection Juch, qui s’est enrichie d’une ligne de baskets récemment, décline enfin une ligne éco-responsable en fibre d’ananas.

D'autres projets devraient avoir lieu en 2018 dont la possibilité donnée aux consommateurs de personnaliser leurs chaussures sur une courte période, au sein de leur boutique.
 

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