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19 janv. 2015
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Karl-Heinz Müller : "Il faut penser neuf "

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19 janv. 2015

Bread & Butter Back to street est une formule compacte. Les locaux du Bread&Butter faisant office de showrooms pour des marques (Campus, Freitag, King of Indigo...) restées fidèles à Karl-Heinz Müller ou aussi parce que l’environnement du Premium ou du Panorama ne leur convenaient pas.

Ce lundi 19 janvier, Karl-Heinz Müller répond aux questions de FashionMag.com en démarrant par un laconique non, je n’ai pas de projets. Difficile de le croire. D'ailleurs, les visiteurs pouvaient voter pour la survie du Bread&Butter, qui se tiendrait du 2 au 4 juillet, soit du jeudi au samedi.


Deux urnes pour voter pour ou contre la survie du BBB.


« Un salon de la taille du Bread&Butter version Barcelone ou Berlin, avec une sélection de l’offre et réellement orienté professionnels n’existera plus sous cette forme », commente-t-il.

Lui qui a toujours affiché son respect pour le Pitti, rappelle entre les mots que le lieu est confiné, et bien plus petit que la surface de l'aéroport Tempelhof. « Il faut penser neuf. Il faut repenser les salons. Aujourd'hui, je ne suis pas seul à décider », poursuit le cofondateur du Bread & Butter. En décembre, il a franchi le pas en déclarant sa société en cessation de paiement. Début mars, l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire sera officielle. A ce moment, les projets pourraient être plus clairs.

« Il y a des personnes intéressées par la marque, d’autres par la marque et l'équipe. L’objectif de l’administrateur judiciaire est de sauver la société, si cela fait sens, avec des obligations légales… », poursuit Karl-Heinz Müller.

Il revendique d'avoir analysé  le marché en ayant conscience qu'il fallait des marques pointues, mais aussi qu'il fallait renforcer l'international qui n'existe pas vraiment à Berlin (d'où le projet avorté d'un retour à Barcelone) et en impliquant d'une manière ou d'une autre les consommateurs (d'où le projet avorté d'ouverture du salon au grand public).

Mais cela n’a pas fonctionné. Aujourd’hui, dans les locaux du Bread&Butter, le visiteur pouvait voter pour la fin de l’aventure ou pour sa poursuite. Mais sous quelle forme ? « Un salon virtuel n’est pas une solution. Internet est un outil fait pour compléter et élargir le salon », souligne Karl-Heinz Müller. Certes apaisé, mais toujours  insatisfait...

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